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La richesse du mieux vivre et du partage

Edition N°41 - 14 novembre 2018

Les sept orateurs du PSA présents à la conférence de presse du 7 novembre à l’Hôtel de la Gare de Moutier. (photo rke)

Le Parti socialiste autonome du Jura sud (PSA) s’est rangé en ordre de bataille pour contrer Stéphanie Niederhauser dans sa décision d’invalider le scrutin prévôtois. Paritaire, il veut aussi rendre la ville plus sociale, davantage culturelle et économiquement viable.

Deux jours après l’annonce de la préfecture du Jura bernois d’invalider le scrutin prévôtois sur le transfert de Moutier dans le Jura, le Parti socialiste autonome du Jura sud (PSA) a tenu une conférence de presse sur les prochaines élections communales. Sa présentation aux médias a donc d’emblée eu une connotation combative: les intervenants, au nombre de sept, n’ont pas manqué d’épingler Stéphanie Niederhauser qualifiant sa décision d’atteinte grave à la démocratie. Le PSA en a même fait son cheval de bataille: «Ces élections communales doivent servir de tremplin pour les autonomistes et Moutier doit élire des forces positives à la tête de la ville», a argué Valentin Zuber, le président du parti. En ce sens, il a affirmé que «voter PSA, c’est assurer le transfert rapide de Moutier dans le canton du Jura, mais c’est aussi renforcer l’autonomie du Jura bernois».

Entre culture et économie

Pour y parvenir, ils veulent soutenir tout projet qui viserait à offrir de nouveaux espaces de défoulement et d’expression. Leur politique «sociale et de défense de la culture francophone», se veut aussi de nature économique. «Nous sommes particulièrement attentifs à ce que des politiques adaptées à cette région soient développées en lien avec la reprise économique liée à l’Arc jurassien. Nous continuerons à promouvoir une vraie politique de défense des travailleurs, dans un contexte néolibéral et dans un canton qui n’y accorde que très peu d’importance», a encore soutenu Valentin Zuber lors de ses propos agréés par les orateurs, dont notamment Pierre Sauvain, conseiller municipal et président de l’Entente jurassienne.

L’aspect épineux des finances communales n’a pas manqué d’être soulevé. Les propos de Daniel Heizmann ont été scrutés à la loupe par les journalistes. «L’équilibre des finances communales constitue évidemment un objectif à atteindre, mais par à n’importe quel prix. Le PSA souhaite s’attaquer au déficit structurel par des moyens adaptés, mesurés, équilibrés et surtout durables», a-t-il argumenté, sans préciser lesquels.

Huit candidats à l’exécutif

Du coup, le parti a énuméré les raisons de voter en sa faveur. «C’est le seul parti de gauche de la cité apte notamment à maintenir des prestations publiques de qualité, là où les autres partis pensent qu’il faut pratiquer des coupes», s’est félicité Morgane Macabrey : «Le PSA est aussi le seul parti qui présente le plus de candidates que de candidats (21 contre 20, âge moyen 40 ans), ce qui porte à 41 le nombres d’inscrits au conseil de ville (liste No 5)», a-t-elle encore précisé. Huit autres candidats sont proposés à l’exécutif : Karim Bortolussi (sortant), Patrizio Robbiani, Lucie Scaiola, Morgane Macabrey, Valentin Zuber, Mylène Jolidon, Danila Sauvain-Kloetzli et Pierre Sauvain (sortant). «Surtout, le PSA s’engage en faveur de Marcel Winistoerfer à la mairie de Moutier. Jamais l’UDC ne dirigera la Prévôté», ont conclu les orateurs, résolus et confiants.

Roland J. Keller

Les sept orateurs du PSA présents à la conférence de presse du 7 novembre à l’Hôtel de la Gare de Moutier. (photo rke)

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