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La droguerie ? Son meilleur remède !

Edition N°12 - 30 mars 2022

Dans sa formation de droguiste, Julie Gerber a rapidement apprivoisé un environnement propice à son épanouissement. (photo cag)

Apprentie droguiste de 3e année à la Droguerie Goetschmann à Tramelan, Julie Gerber a rapidement apprivoisé un environnement propice à son épanouissement. C’est donc avec un bel enthousiasme qu’elle découvre les nombreuses facettes d’une formation passionnante.    

Agée de 18 ans, Julie Gerber habite le village des Reussilles avec ses parents et son frère depuis son enfance. Elle a fréquenté l’école primaire de son village avant d’effectuer les années suivantes au collège secondaire à Tramelan. Sa fin de scolarité lui a permis de suivre des stages d’orientation professionnelle dans une crèche à Saint-Imier, à Reconvilier et un troisième à la droguerie dans laquelle Julie se trouve actuellement. « Quand je rentrais le soir de mes journées de stage dans une crèche, j’éprouvais des fatigues moins saines qu’à la droguerie. Je trouve que dans les crèches, le travail n’est pas assez varié, les journées se ressemblent énormément. Je me lasse très vite. Dans une droguerie, c’est totalement différent. Fondamentalement, je ne suis pas très sociable. Toutefois, j’aime beaucoup aider les gens. Je me mets à la place des clients. Si un jour, je devais avoir un problème ou un besoin de renseignements en cas de maladie, je désirerais aussi rencontrer quelqu’un qui s’intéresse à moi et à mon problème en étant à mon écoute. C’est tout cela qui a orienté mon choix final. Chacune de mes journées est différente en raison des besoins très variés des personnes qui franchissent la porte. La diversité des médicaments et des thérapies naturelles, apprendre à quoi servent les plantes n’est pas du tout monotone. »

Un patron sympa et conciliant

Julie effectue actuellement sa 3e année d’apprentissage à la Droguerie Goetschmann à Tramelan. Une formation dispensée sur une durée de quatre ans. Cette pétillante jeune fille fragmente ses cinq semaines de vacances annuelles selon ses désirs, sauf la semaine qui coïncide avec la fermeture annuelle de la droguerie. Elle avoue sans hésiter que son patron formateur est très sympathique et conciliant. « Après avoir commencé mon apprentissage de droguiste à Tavannes, plusieurs raisons m’ont orientée à Tramelan dès le 1er avril 2021, dont le raccourcissement de mes trajets professionnels qui représente un avantage fort appréciable », explique-t-elle.   

Un faible pour les petits animaux

Le lundi est son jour de congé hebdomadaire. Le mercredi, elle se rend à Neuchâtel pour suivre sa formation à l’Ecole supérieure de droguerie, de 8 h à 16 h. Julie effectue ses trajets avec sa voiture.  Trop souvent, selon elle, les transports publics ne respectent pas les horaires et cela l’avait empêchée d’arriver aux débuts des cours. « J’apprécie particulièrement les deux leçons de 45 minutes de pharmacologie. J’apprends ce qu’il convient de donner pour chaque pathologie. C’est super intéressant. Dans mon temps de loisirs, je ne m’ennuie pas, même en étant seule. J’aime beaucoup l’écriture et les petits animaux. J’ai deux lapins, deux cochons d’Inde et deux rats domestiques que je lâche parfois dans ma chambre. Leur donner à manger et à boire, les promener hors de leurs parcs m’occupent durant mes jours de congés. »

Charles-André Geiser

Dans sa formation de droguiste, Julie Gerber a rapidement apprivoisé un environnement propice à son épanouissement. (photo cag)