Depuis des lustres, on retrouve les mêmes chalands au même emplacement avec peu de variation. C’est toujours ça de moins à organiser. Comme on retrouve aussi les forains classiques, vendeurs de marchandises qu’on ne devrait pas retrouver dans le négoce local, à l’instar de Dominique Della Mercede, qui est fidèle au poste depuis plus d’un demi-siècle, avec ses jouets et babioles, mais qui avoue avoir bien levé le pied en raison du décès de son mari, d’une part, et pour des questions d’âge, d’autre part.
Rien de neuf
Du stand odorant où l’on prépare le caramel devant vous à celui des épices qui fleurent bon l’exotisme ou encore ces petits canards qui tournent et qu’il faut saisir au passage sont présents chaque fois. Diverses spécialités comme le pain des alpes, la barbe à papa et autres trucs fait maison garnissent les étals en alternance avec le non comestible de tout poil. Sinon, rien de neuf sous le soleil nuageux prévôtois.
Dommage ! Les foires d’antan, qui grouillaient de chalands et d’un public réjoui semblent ne plus avoir la cote et selon les forains itinérants, il semblerait que cette situation se retrouve aussi un peu partout en Suisse romande. Mais ce rendez-vous automnal, c’est une occasion de flâner un peu au centre-ville et d’échanger quelques mots, ce que les badauds n’ont pas boudé. C’est aussi et surtout la fête des enfants qui ont droit à un jouet, une friandise, un ballon coloré ou un cornet à la crème.
Claude Gigandet