Mettre en évidence des métiers de la santé qui restent trop méconnus du grand public, ça n’a l’air de rien, mais c’est diablement rassembleur. En clair, ça correspond à un besoin dans une région périphérique comme la nôtre. Le pari n’était pas gagné d’avance, mais le fait de pouvoir se familiariser avec des métiers allant de laborantin en biologie à naturopathe en passant par spécialiste en diagnostic neurophysiologique, technicien en salle d’opération, podologue, logopédiste, art-thérapeute ou encore masseur médical a suscité un vif intérêt. Les jeunes en fin de scolarité ont afflué, mais pas seulement. De nombreux adultes qui souhaiteraient orienter leur carrière professionnelle dans le milieu de la santé ont également fait le déplacement de Crémines ainsi que quelques curieux, bien sûr. « C’est assez paradoxal, mais selon les échos récoltés auprès de certains exposants, ce salon a réuni plus de monde qu’à Lausanne, par exemple », indiquait le président de La Couronne Unie, Patrick Röthlisberger à l’heure du bilan. « On va décider dans le courant de cette semaine la fréquence de ce salon. On partait pour un rendez-vous bisannuel, mais compte tenu de l’importante fréquentation enregistrée lors de la première édition, il pourrait même devenir annuel », poursuit-il.
En coulisses, les commentaires émanant du public et des expo-sants allaient dans le même sens que le diagnostic livré par les organisateurs. La Couronne Unie a donc touché sa cible en plein cœur. D’où notre conclusion : coup d’essai, coup de maître !
Olivier Odiet