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Aider son prochain, c’est dans son ADN

Edition N° 37 – 15 octobre 2025

Gaëlle Hiltbrand pose ici avec Georgette, le mannequin de la section tramelote des Samartains. (photo oo)

Avant de passer chez les adultes, Gaëlle Hiltbrand a suivi les cours du groupe d’enfants Help depuis l’âge de 10 ans. Aujourd’hui, elle a atteint le niveau 3IAS ce qui correspond à l’échelon le plus haut de formation de secouriste non professionnel. « Durant ma formation, j’ai notamment appris à monter et gérer un hôpital militaire ainsi que la façon dont on doit régler les conflits », explique-t-elle. « Cet engagement en faveur des samaritains, c’est ma manière à moi d’aider les gens. Cela fait en quelque sorte partie de mon ADN. » Gaëlle a donc pris la même direction que ses parents Cédric et Evelyne qui occupent respectivement les fonctions de président et caissière de la section tramelote des Samaritains qui organise des cours pour l’enseignement des premiers secours au public, des cours standards pour les entreprises ainsi que deux collectes de sang par année en collaboration avec le service de transfusion sanguine. Les secouristes de la section, qui sont certifiés niveau 2 ou 3IAS, assurent de nombreux services médico-sanitaires lors de manifestations sportives ou culturelles de Tramelan ou de la région Grand Chasseral. « Il m’est arrivé de donner des coups de mains à Tavannes ou à Porrentruy, par exemple. Il existe un esprit d’entraide exemplaire entre les sections », relève-t-elle. Gaëlle Hiltbrand n’exclut pas l’hypothèse de lorgner un jour vers d’autres sections comme Bienne ou Neuchâtel, mais celle de Tramelan restera toujours dans son cœur. Lorsque cette étudiante au ceff INDUSTRIE de Saint-Imier aura sa maturité en poche, elle se verrait bien occuper la fonction de monitrice pour le groupe d’enfants Help : « Il est évident que la théorie revêt un côté ludique chez les enfants que l’on ne retrouve pas chez les adultes. C’est justement cet apprentissage différent du secourisme qu’il me plairait d’enseigner. » 

Ne pas dépasser le stade de la bobologie

Selon Gaëlle Hiltbrand, « tout le monde devrait s’engager dans le volontariat pour que la société se porte bien ». Il faut savoir aussi que le travail d’un samaritain se limite à la bobologie (éraflures, bleus, petites coupures, maux de tête légers, petites brûlures, etc.) Dès que l’état de santé d’un patient est jugé grave, il est fait appel à une ambulance. Sur certaines manifestations, elle est d’ailleurs déjà sur place en plus d’un poste de Samaritains. Gaëlle Hiltbrand admet volontiers être assez sensible, mais elle n’est pas pour autant effrayée par le sang : « Dans le cas contraire, il vaut mieux éviter de s’engager dans les services de secours. Il est également très important de bien savoir gérer le stress et d’être à l’écoute du patient. Avec l’habitude, on acquiert certains réflexes et notre cerveau se met en mode automatique pour agir sans vraiment réfléchir. C’est seulement après qu’on prend la mesure de la situation que nous avons gérée. » 

Le 125e anniversaire célébré avec l’humoriste Thomas Wiesel 

Samedi 15 novembre, la section tramelote des Samaritains célébrera son 125e anniversaire à la Salle de la Marelle. Les réjouissances commenceront dès 14 h avec une conférence du navigateur Yvan Bourgnon. L’Action Jeunesse Régionale (AJR) proposera différentes animations durant toute l’après-midi. Un poste sanitaire sera mis à la disposition du public pour se familiariser avec un défibrillateur ou s’initier à la réanimation à l’aide d’un mannequin. Dès 19 h, un repas de soutien sera proposé. Il sera suivi du spectacle donné par l’humoriste Thomas Wiesel. N’hésitez pas à réserver votre place pour ces volets gastronomique et récréatif à la librairie F.M. Tschan à Tramelan.   Olivier Odiet  

Gaëlle Hiltbrand pose ici avec Georgette, le mannequin de la section tramelote des Samartains. (photo oo)