C’est durant les dates où le SIAMS aurait dû avoir lieu qu’une soixantaine d’exposants de la manifestation prévôtoise ont participé à une expérience de diffusion d’informations en ligne. Les organisateurs reviennent sur la genèse de ce projet et sur ses résultats (provisoires).
La mort dans l’âme à mi-mars, les organisateurs de SIAMS ont dû décider de repousser la manifestation au mois de novembre. Ce n’est que deux semaines après cette décision qu’ils ont eu l’idée de tout de même tenir un événement en ligne aux mêmes dates: le SIAMS virtuel.
Des exposants enthousiastes
Début avril, les organisateurs envoient donc un e-mail bien anodin à tous les exposants: «Que pensez-vous de l’idée de faire une SIAMS virtuel dans trois semaines»? «Nous nous attendions à une trentaine de réponses positives maximum», raconte Laurence Roy, responsable clients, qui continue: «Nous avons été surpris, immédiatement plus d’une cinquantaine d’entreprises se disent intéressées à tenter cette expérience».
En un temps très court, ce sont finalement 65 entreprises qui ont «exposé» au SIAMS virtuel. Pierre-Yves Kohler, directeur, explique: «Nous avons voulu offrir une possibilité à nos clients de continuer d’être présents sur le marché de manière positive. C’est une période compliquée pour tout le monde et le SIAMS virtuel leur a offert un canal de communication supplémentaire».
Une expérience scrutée par tous
Ce format de rencontres et de discussions en ligne est une première dans le monde des manifestations techniques et c’est certain que le SIAMS virtuel a été scruté en détail. Le directeur explique: «Nous avons de bonnes relations avec la plupart des manifestations techniques en Suisse et en Europe et plusieurs de nos collègues organisateurs de manifestations nous ont contactés pour en savoir plus».
Retours majoritairement positifs
Si les premiers résultats montrent des visionnages de vidéos de quelques dizaines à plus de 350 vues en quatre jours selon les vidéos et des interactions assez limitées en «chat», les exposants ayant participé nous ont transmis des retours majoritairement positifs. Ils ont trouvé l’idée très constructive et intéressante. Plusieurs ont relevé avoir eu des contacts téléphoniques et en «chat» qui déboucheront très probablement sur des affaires. Si l’on prend une moyenne de durée de vidéo de 4 minutes et 100 visionnages multipliée par les 65 exposants, c’est l’équivalent de près de 48 jours de travail qui ont été visionnés. Le directeur conclut à ce sujet: «Nous ne crions pas victoire, il y a beaucoup de pistes d’améliorations et nous allons travailler en étroite collaboration avec les exposants pour tirer tous les enseignements de ce premier SIAMS virtuel. Et qui sait, peut-être allons-nous mettre en place un SIAMS virtuel toutes les années où il n’y a pas le SIAMS? C’est trop tôt pour le dire, mais cette première expérience nous ouvre des possibilités».
Le futur?
Et que va-t-il se passer pour les exposants et les visiteurs maintenant? Laurence Roy conclut: «La prochaine étape importante est la tenue du SIAMS réel du 10 au 13 novembre au Forum de l’Arc à Moutier et nous espérons bien que la situation sanitaire nous permettra de réaliser une superbe édition automnale!» Et si c’est trop tôt pour parler du futur du SIAMS virtuel, les organisateurs vont discuter avec les participants pour décider ensemble de la suite de ce démarrage prometteur. (cp-oo)
Tout sur la microtechnique tout au long de l’année: www.siams.ch