Leader mondial de la recommandation d’affaires, le réseau Business Network International (BNI) a démarré en Suisse en 2005 avec la création du premier groupe d’entrepreneurs. Actuellement en pleine croissance, BNI est une référence de premier choix pour trouver les connexions qui feront générer du chiffre d’affaires à votre société par le biais du réseautage. Présentation du chapter Jura bernois-Bienne avec son nouveau directeur Pascal Crelier domicilié à Péry.
Victime d’un léger coup de mou imputable à la pandémie, le chapter Jura bernois-Bienne du BNI devrait rapidement retrouver son dynamisme d’avant crise. C’est en tout cas le sentiment de son directeur Pascal Crelier, qui rappelle au passage que la motivation et la cohésion de groupe constituent les principaux axes de cet accélérateur de contacts atteignant des résultats assez spectaculaires.
« Qui donne reçoit ! »
Le BNI, c’est quoi déjà ? Alors, on va vous rafraîchir la mémoire. Il s’agit d’un réseau d’affaires dont les membres font une priorité de la devise « Qui donne, reçoit. »
Fondé lors de l’assemblée constitutive du 23 mai 2019, le chapter Jura bernois-Bienne compte aujourd’hui vingt-sept membres. Une légère diminution a été enregistrée depuis l’année dernière, mais ce constat n’inquiète pas outre mesure le directeur Pascal Crelier, persuadé que le dynamisme qui caractérisait le chapter avant la crise sanitaire reviendra tout prochainement à la surface : « En tant qu’entrepreneurs, nous avons l’habitude des contacts et la tenue des séances par zoom, ce n’est surtout pas la panacée. Depuis trois semaines, on se retrouve à nouveau en présentiel et cela devrait permettre au chapter de repiquer du vif », explique-t-il.
Le profil idéal pour succéder à Guillaume Rime
Après Claude-Alain Voiblet et Guillaume Rime, Pascal Crelier est le troisième directeur en place depuis la création du chapter. « Pourquoi moi ? Oh, simplement parce que j’ai l’habitude de parler en public. Avant d’exercer le métier de photographe, j’ai occupé la fonction de pasteur pour les jeunes à l’église évangélique de Bienne. C’est une bonne école », signale-t-il. « Paradoxalement, la pandémie n’a pas eu d’influence négative sur le chiffre d’affaires réalisé par le chapter entre juin 2020 et juin 2021 qui s’élève à Fr. 3’800’000.- pour 700 recommandations à l’interne. Par ailleurs, deux Cross Chapter ont vu le jour avec le BNI Jura, une par zoom et une autre par petits groupes. Pour permettre aux personnes qui n’aiment pas forcément se lever au chant du coq, des BNI 19 se tiennent en soirée avec un invité spécial. C’est aussi l’occasion de découvrir un endroit insolite de notre région, le dernier en date n’étant autre que le Fumoir de Champoz. » Pascal Crelier est catégorique : la préparation des séances est un élément-clé dans un chapter : « Si cela n’est pas respecté, il ne va pas se passer grand-chose ! » s’exclame-t-il. « Mais attention, nous ne sommes pas là pour procéder à des recommandations quantitatives, mais qualitatives. Avant d’accepter un nouveau membre, on se permet de prendre des renseignements sur lui. Nous voulons pouvoir travailler avec des gens sérieux et pas des rigolos. » Le comité directeur actuel du chapter Jura bernois-Bienne se compose de Pascal Crelier (directeur), Philippe Niederhauser (trésorier) et Pierre Jullien (coordinateur des membres). Ce chapter ne compte actuellement que deux dames, soit une menuisière et une carrossière. Pascal Crelier ne demande qu’à pouvoir accroître cette représentation féminine. A bon entendeur…
Pas de place pour la monotonie
Actuellement, les séances du BNI se tiennent dans un établissement public à Bienne, mais le principe de l’alternance entre le Seeland et le Jura bernois sera réactivé dès qu’un endroit approprié sera trouvé pour remplacer la salle du restaurant du Midi à Reconvilier. Ce système de réseautage ne laisse aucune place à la monotonie. Ainsi, il existe aussi des séances « sportives » au petit matin avec la pratique du VTT ou de la course à pied. Pascal Crelier admet volontiers que c’est suite aux sollicitations répétées d’un ami qu’il a décidé de rejoindre le BNI : « En tant que photographe, je me suis dit que l’apport de deux ou trois shootings par année grâce au BNI ne couvrirait même pas ma cotisation. J’ai donc quand même un peu réfléchi avant de franchir le pas. Dès mon arrivée dans le chapter, j’ai compris que c’était une bonne décision, le BNI se révélant être le meilleur des tremplins pour mes affaires. » Si vous êtes entrepreneur, la balle est dans votre camp. Il ne vous reste plus qu’à la saisir pour booster le carnet de commandes de votre société. Pas sorcier, non ?
Olivier Odiet