Bon à savoir

Communiqués

Edition N°44 – 25 novembre 2020

Canton de Berne

Employeurs : informations sur les certificats de salaire

Quelque 40’000 personnes morales dans le canton de Berne reçoivent ces jours leur déclaration de l’Intendance cantonale des impôts, assortie d’une notice informative sur les certificats de salaire 2020. Les employeurs doivent envoyer les certificats de salaire de leurs employés à l’Intendance cantonale des impôts avant fin janvier 2021. Le moyen le plus simple est d’opter pour la procédure unifiée de communication des salaires (PUCS) ou de passer par le logiciel gratuit « Certificat de salaire électronique CSI ». Informations et notices : www.taxme.ch. 

Vie politique

La réalité du grand théâtre 

Le canton du Jura ne finance pas le fOrum culture. Il n’a accordé cette année qu’une toute petite contribution pour l’agenda culturel. C’est une réalité, pas une fake news. Depuis quatre ans, le fOrum culture fédère les actrices et acteurs culturels et développe une image positive d’une région rayonnante. De nombreux artistes de la partie francophone du canton de Berne et du Jura participent aux spectacles coproduits par le fOrum culture, qui ont tourné dans et en dehors de la région. M. Steullet le sait bien, pour avoir siégé au comité. 

Il y a dix ans, le canton de Berne s’est retiré du projet CREA, c’est une réalité que nous n’avons pas niée. Il n’est pas resté les bras ballants pour autant. Il a participé largement à la constitution du Théâtre Nebia, à Bienne, et soutient le fOrum culture à raison d’un demi-million de francs par an. 

Le Théâtre Nebia et le fOrum culture sont deux structures complémentaires au service des acteurs culturels et du public francophone de tout l’Arc jurassien. Le Théâtre du Jura profitera aussi des services du fOrum culture lorsqu’il aura vu le jour. Mais les faits demeurent, le Jura ne participe pas à son financement. Finalement, peu importe si le Jura ne soutient pas une institution dont il profite et préfère se centrer sur son futur théâtre. Ce qui compte, pour MoutierPLUS, c’est de développer les coopérations et non de se regarder le nombril. Moutier a beaucoup de chance d’être situé à quelques minutes de train de deux pôles culturels qui bougent. Moutier a beaucoup de chance d’avoir touché plus de 800’000 francs du Conseil du Jura bernois pour sa culture en 2019. MoutierPLUS s’engage pour que notre ville reste dans son berceau naturel et continue à bénéficier de cette situation avantageuse.

MoutierPLUS

Votations fédérales : double rejet du PLR Jura bernois 

Avant toute chose, il est utile de se rappeler que le PLR est respectueux et défenseur des droits de l’homme, tout comme de la préservation des ressources naturelles.

Après avoir consulté sa base, le PLR Jura bernois recommande aux citoyens de rejeter massivement les deux initiatives pour lesquels le peuple est appelé à se prononcer le 29 novembre prochain.

« Entreprises responsables – pour protéger l’être humain et l’environnement »

L’idéologie, trop souvent, se traduit par une pensée émotionnelle et par le manque d’un réel pragmatisme. C’est le cas pour l’initiative des multinationales responsables. Cette dernière est clairement excessive. Il n‘appartient pas aux tribunaux suisses à s’ériger en gendarme planétaire pour juger d’actes répréhensibles de fournisseurs de pays irresponsables et peu scrupuleux. A cette initiative il faut préférer le contre-projet réaliste et efficace qui répond à l’objectif souhaité.

Sans hésitation un NON s’impose.

« Pour une interdiction du financement des producteurs de matériel de guerre »

Quant à l’initiative contre le financement du matériel de guerre, celle-ci serait un coup dur pour l’industrie suisse. L’acceptation de celle-ci impacterait gravement le tissu industriel suisse sans épargner les PME actives en mécanique et micromécanique en particulier celles de notre région.

Incontestablement le NON s’impose également.

PLR Jura bernois

UDC JB: c’est deux fois non ! 

Le comité directeur de l’UDC Jura bernois recommande un double non pour les votations fédérales du 29 novembre 2020. L’initiative dite pour des « multinationales responsables » est une imposture déjà dans le titre colporté sur la publicité des initiants. Ce ne sont de loin pas que les multinationales qui sont visées. Certaines d’entre elles ont une mauvaise image, et les initiants amplifient de manière éhontée des incidents isolés pour promouvoir leur texte. En réalité, toutes les entreprises sont susceptibles d’être touchées, même les petites et moyennes entreprises de nos régions. Il suffit pour cela d’avoir une succursale ou un fournisseur important dans un autre pays. 

La menace d’une avalanche de procès venus de l’étranger et sponsorisés par des ONG dont le seul but est de détruire le système capitaliste est donc bien réelle pour un grand nombre d’entreprises. Cette initiative est donc très dangereuse et affaiblirait l’économie suisse en lui posant des brides que n’auront pas les pays étrangers. L’initiative est aussi dangereuse car elle casse le principe fondamental de la souveraineté des Etats. Des procès seraient conduits en Suisse pour des faits qui se sont passés à l’étranger. Une telle ingérence est un affront aux pays étrangers. De plus, il n’appartient pas à la Suisse de pallier aux éventuels déficits du système juridique des pays du monde entier en donnant le droit de déposer des plaintes en Suisse. 

L’initiative contre le financement du matériel de guerre est tout aussi dangereuse pour la Suisse et ne résoudra en rien les violences dans le monde. Même si la Suisse arrêtait totalement de produire du matériel de guerre, aucun conflit dans le monde ne serait affecté car les belligérants trouveraient des fournisseurs ailleurs. Le seul effet concret de la réduction de la production en Suisse sera de nous rendre totalement dépendant de l’étranger pour nos équipements de sécurité de l’armée, et de détruire des dizaines de milliers d’emplois dans notre industrie. Le savoir-faire issu des commandes militaires est également très important pour l’industrie civile. En affaiblissant les entreprises qui produisent plus de 5 % de matériel de guerre, c’est toute l’industrie Suisse que l’on attaque. Dire oui à cette initiative, c’est se tirer une magistrale balle dans le pied ! Pour toutes ces raisons, l’UDC Jura bernois recommande un double non le 29 novembre.

UDC Jura bernois

PEV JB: oui aux deux objets

Lors des prochaines élections fédérales du 29 novembre 2020, le PEV Jura bernois recommande unanimement d’accepter les deux initiatives aux enjeux éminemment éthiques. 

Oui unanime à l’initiative pour des multinationales responsables.

Peut-on vraiment continuer à bâtir notre bien-être sur des abus, sur des violations des droits de l’hommes, sur le travail des enfants et sur des désastres environnementaux ? Non ! Pour le PEV JB, il est clair que les multinationales ayant leur siège en Suisse qui polluent l’eau potable ou détruisent des régions entières à l’étranger doivent être tenues responsables de leurs actes. Sans doute, l’initiative pour des multinationales responsables porte des valeurs chrétiennes, telles que la protection de la dignité humaine et de la vie.

Oui unanime à l’initiative contre le commerce de guerre.

L’interdiction à la Banque nationale, aux fondations ainsi qu’aux institutions de prévoyance publique et de prévoyance professionnelle de financer les producteurs de matériel de guerre (réalisant plus de 5 % de leur chiffre d’affaires annuel grâce à la production de matériel de guerre) est une nécessité. Le PEV JB soutient cette initiative car :

1. Elle permet premièrement de lutter contre l’industrie de l’armement qui profite des conflits et engendre des causes de migration dans les zones de guerre.

2. Elle contribue à un monde plus pacifique en mettant un terme au moins partiellement à l’investissement dans le commerce de la mort.

3. Le financement du matériel de guerre est en contradiction avec la neutralité et la tradition humanitaire de la Suisse.

PEV Jura bernois