La traditionnelle soirée de soutien du FCTT s’est déroulée samedi 26 février dernier à la Salle de La Marelle, à Tramelan. Plus de 550 personnes étaient conviées à un souper-tombola animé par le célèbre orchestre des ChueLee.
Samedi dernier à La Marelle, les ChueLee ont remonté le moral des équipes et aidé les convives à digérer leur choucroute garnie en dansant sur les bancs. Entre quelques morceaux musicaux, trois dirigeants du club se sont confiés sur la saison actuelle de l’équipe fanion. Eric Vermot : « Sur un ou deux faits de matchs discutables et en raison de la malchance, on s’est retrouvé sous la barre. Le gros problème, c’est d’être à 1000 mètres d’altitude. D’octobre à avril, on ne peut pas jouer sur le gazon. Il nous faut un terrain synthétique », analyse d’emblée le responsable de la commission extrasportive du mouvement junior. N’empêche, il sait que le club peut compter sur ses forces juvéniles. « Comme on est un club formateur, on mise sur nos juniors. On ne va pas surenchérir pour acquérir des joueurs étrangers ou des renforts. Si notre première équipe devait couler, il reste l’esprit du club. Toute cette vaillante jeunesse nous inspire », estime-t-il.
Sur le fil du rasoir
Avis partagé par Loïc Châtelain. Sur les treize prochains matches à entamer début mars, y a-t-il encore moyen de se maintenir ? « Oh oui, largement ! Comme on n’a pas les moyens financiers pour chercher des joueurs d’expérience à l’extérieur, on dispose d’équipes super jeunes à reformer. Cependant, on est toujours un peu sur le fil du rasoir », considère le président du FCTT. C’est malgré tout une force, cette jeunesse ? « Oui, dans un sens, mais le problème de ces cinq dernières années, c’est qu’à chaque fin de saison, on perd deux routiniers et on a de la peine à les renouveler. Je reste néanmoins très confiant pour le maintien. »
Cure de jouvence
Le club, qui compte quelque 400 juniors répartis en douze équipes, peut en effet se targuer d’avoir une école de foot pleine de ressources. Steve Langel en est aussi fier. « Oui, sans oublier qu’on a aussi quelques Franc-Montagnards dans nos rangs et pas seulement des jeunes de Tramelan ou Tavannes », souligne l’entraîneur de la 2e inter. « Quand je vois l’immense soutien de cette soirée, cela crée une dynamique incroyable et nous motive à fond. On se dit qu’on ne peut pas couler ! Certes, ce ne sera pas facile, mais je suis aussi serein. Le potentiel est là ainsi que le club qui s’investit à fond à tous les échelons de la pyramide. L’esprit de La Marelle a opéré. Puisse un tel scénario se reproduire sur le terrain…
Roland J. Keller
