Avec l’émergence d’une conscience collective « Grand Chasseral » dans la foulée du départ de Moutier, on remarque que les attentes envers le bilinguisme ne sont pas toujours identiques au nord ou au sud du Taubenloch. Serait-il un point de désaccord entre la ville et le Jura bernois ? Pour en débattre, le CIP et TeleBielingue lancent le débat lors de l’AperiCIP du 30 octobre prochain. La modération est assurée par l’excellente Claudia Nuara. Chacun s’accorde à reconnaître que le bilinguisme de la région biennoise est un atout majeur, tant au niveau culturel qu’économique. Il est souvent valorisé et présenté comme une « marque de fabrique » de la région. Dans les faits, certains soubresauts montrent que ce n’est pas toujours évident, comme la récente suppression des classes bilingues en ville de Berne.
Avec la marque Grand Chasseral, le Jura bernois s’affirme et tente de se différencier du canton du Jura, mais aussi, paradoxalement, de Bienne. Le bilinguisme agit ainsi comme un révélateur : il n’est pas perçu de la même manière dans la ville seelandaise que dans les vallées horlogères. Les réactions contrastées de Bienne et du Grand Chasseral à l’attribution de la concession à Canal B, qui propose une approche très différente du traitement du bilinguisme, en sont une illustration.
Les intervenant-e-s
– Virginie Borel, directrice du Forum du bilinguisme
– Glenda Gonzalez Bassi, maire de Bienne
– Richard Vaucher, président de l’association Arc Horloger
– Daniel Elmiger, professeur associé, Université de Genève, département de langue et littérature allemandes
Le débat est public et l’entrée est libre. Les organisateurs prient les personnes qui souhaitent assister à l’émission de s’annoncer préalablement au 032 486 06 06 ou apericip@cip-tramelan.ch. (cp)
Débat ApériCIP, bilinguisme à géométrie variable, jeudi 30 octobre de 11 h 30 à 13 h au CIP, Tramelan.
