Portraits

Bouger pour ne pas disparaître

Edition N°7 - 20 février 2019

Patrick Buri défend les intérêts des commerçants et artisans tavannois avec enthousiasme et dynamisme. (photo oo)

Président de l’Union des Négociants et des Artisans de Tavannes (UNAT) depuis fin janvier, Patrick Buri est un homme de défis qui ne fait pas les choses à moitié. Quand il décide de s’engager pour une cause, son dévouement est total. Attention, son but n’est pas de tout révolutionner, mais simplement de donner une image positive et dynamique du commerce et de l’artisanat local en s’attelant à sa tâche avec assiduité, motivation et conviction. 

Horticulteur-paysagiste de 38 ans à la tête de l’entreprise Lanz Jardins, Patrick Buri est un fonceur. Un gars entier, vif et incisif. Le franc-parler qui le caractérise ne laisse pas de place à l’ambiguïté: le nouveau président de l’UNAT avance sans s’embarrasser de fioritures. Son temps est trop précieux pour verser dans la fantaisie. Ce qui l’intéresse, ce sont les résultats. C’est donc avec une grosse dose d’énergie qu’il défend les intérêts des commerçants et artisans tavannois. «Dans la vie, si tu ressasses le négatif, tu ne vas pas très loin. C’est pareil au sein de l’UNAT. La situation n’est pas toujours rose, mais regardons le verre à moitié plein et pas à moitié vide», confie-t-il. 

Fête de St-Nicolas très courue

«On sait très bien que la société évolue et c’est à nous d’apporter les adaptations nécessaires pour coller à la réalité en proposant des activités susceptibles d’attirer les foules.» Et Patrick Buri d’enchaîner: «Au départ, nous avons pour habitude de voir petit. Et si l’idée plaît, la manifestation grandira d’elle-même», explique-t-il. «Prenez la fête de St-Nicolas, par exemple. Nous l’avons initialement organisée sur la place du Central, mais elle a pris tellement d’ampleur en deux éditions que nous avons décidé de migrer à la place de la gare. Aujourd’hui, le succès est retentissant. Même les écoles de Reconvilier sont de la partie.» Patrick Buri décerne une mention particulière à l’enseignante Stéphanie Amstutz, en charge du dicastère de la culture et des sports au conseil municipal de Tavannes: «Elle s’implique à fond dans ce projet et cette collaboration entre l’UNAT et les écoles de Tavannes donne entière satisfaction. Les enfants chantent, présentent des saynètes théâtrales. C’est vraiment une belle fête», relève Patrick Buri, qui remercie également la Municipalité de Tavannes pour son soutien sous différentes formes, dont la remise de bons d’achat UNAT lors de manifestations ou cérémonies organisées durant l’année par les autorités villageoises. 

Combler un vide au printemps

Au chapitre des projets, Patrick Buri souligne qu’une fête du printemps est actuellement en gestation. Le timing est trop court pour que l’idée se concrétise cette année, mais elle devrait prendre son envol en 2020. «Le but c’est d’animer le village pour combler un vide à cette période de l’année. On calquera la première édition sur la fête de St-Nicolas, donc à ciel ouvert.» Et si jamais, la mayonnaise devait prendre, l’UNAT ajoutera d’autres ingrédients pour la rendre encore plus savoureuse…

Sans se lancer dans un historique fouillé, Patrick Buri rappelle que l’UNAT avait été créée au départ pour la mise en place du Comptoir tavannois. Aujourd’hui, cette manifestation a disparu du calendrier et son retour éventuel n’est pas à l’ordre du jour: «Que ce soit au niveau des membres de l’UNAT ou de la population, je n’ai pas connaissance d’une impulsion qui irait dans ce sens», précise Patrick Buri. L’UNAT compte actuellement 64 membres et peut s’appuyer sur un comité dynamique qui vient d’enregistrer l’arrivée de forces jeunes. L’avenir peut donc être envisagé sereinement… 

Olivier Odiet 

Patrick Buri défend les intérêts des commerçants et artisans tavannois avec enthousiasme et dynamisme. (photo oo)