Le Groupe Sportif de Malleray-Bévilard (GSMB) a mis sur pied le 14 juin dernier – lors de la « Journée de la femme » – la 7e édition de la désormais classique course féminine de 6,5 km en boucle avec 120 mètres de dénivellation. Vanessa Aellig a reconquis son paradis.
Vanessa efface ses doutes en beauté
Prête à offrir une fois de plus un hommage à sa grand-mère adorée et à sa passion pour la course, Vanessa Aellig s’est animée d’une vitalité réelle. La fonceuse jurassienne, originaire de Tavannes mais habitant actuellement à Bassecourt, a tout bonnement gagné la 7e Valbirsienne en 26’53’’, après l’avoir déjà remportée l’an passé ! Pourtant, sa victoire n’était pas une certitude cette fois-ci. Après une récente sixième place à la Juracime le week-end de Pentecôte et une blessure au mollet qui l’a forcée à s’arrêter de courir pendant deux semaines, elle avait des doutes. « La Valbirsienne m’a servi d’épreuve révélatrice, un test de résilience pour mon mollet récalcitrant. Heureusement, mon corps a tenu bon », a-t-elle confié. L’atmosphère conviviale de la Valbirsienne est ce qui enchante vraiment Vanessa. C’est une ambiance différente, une communion féminine unique. « C’est loin des bousculades que je subis parfois quand je cours avec des hommes », rigole-t-elle.
Mégane Choffat, 2e, mais pas déçue
Dans l’élan dynamique de la course, Mégane Choffat a gravé sa présence en se classant deuxième en 27’20’’. « Vanessa est plus forte que moi, car elle est plus expérimentée. Mais je n’étais pas loin. Comme ça, j’avais un lièvre à attraper ! » rit-elle en évoquant sa poursuite avec la grande gagnante. Pour Mégane, arriver deuxième n’est pas une déception, mais plutôt une occasion de mesurer son évolution. « C’est une course rapide, et j’aime bien cela, tout comme le trail, le triathlon, le vélo… mais surtout la course à pied. » Avec son esprit combatif et sa polyvalence, l’intrépide coureuse de Cornol fait preuve d’une détermination qui promet de belles performances à venir.
Alizée Caroli monte sur le podium
Avec une énergie débordante, Alizée Caroli de Bévilard s’est frayé un chemin jusqu’à la troisième place avec un chrono de 28’12’’. « L’an dernier, j’étais quatrième, cette année, je suis montée d’un cran », déclare-t-elle fièrement. Cependant, elle reste lucide sur son progrès : « Oui, mais ce n’étaient pas les mêmes concurrentes. » Qu’importe les adversaires, Alizée est satisfaite de sa performance. « Je suis contente, j’étais en forme tout le long de la course. Je me suis vraiment donnée », souligne-t-elle. Et comme pour toute coureuse, le soutien du public sur le parcours a joué un rôle crucial. Quant au défi le plus important, pour Alizée, c’est sans aucun doute le tronçon droit après le petit pont près de Landi : « C’est là que la course se corse vraiment. »
Qendresa Dabiqaj, gagnante en Nordic Walking
Lors de sa première participation à une course de Nordic Walking, Qendresa Dabiqaj s’est emparée de la victoire avec un temps de 52’58’’. « C’était un défi lancé entre amies, l’objectif était de réaliser le parcours en moins d’une heure. Et quelle surprise, je l’ai gagné ! » raconte-t-elle avec étonnement et fierté. Qendresa, plutôt adepte du fitness, s’est retrouvée propulsée dans cette course nature grâce à l’enthousiasme de ses amies. Elle a apprécié chaque moment. « J’aime le fait de bouger, d’être en pleine nature, de partager cette expérience en groupe avec des amis », a ajouté la coureuse de Moutier. Une chose est certaine, cette première victoire a sûrement inauguré une belle série de défis à venir pour la banquière prévôtoise. Dans cette discipline, Lou Graber de Bévilard termine 2e en 53’52’’ et Eva Cardoso Cabete de Bévilard, 3e en 53’53’’.
Une première pour Ursula Lauper
Nouvelle année, nouveau visage à la tête de la Valbirsienne avec Ursula Lauper. « Face à une hésitation générale à reprendre ce rôle, j’ai franchi le pas », souligne-t-elle. Le résultat ? Un succès éclatant avec plus de cent participantes, le 14 juin, journée dédiée à la femme. « Soutenus par une équipe fantastique, nous avons maintenu le même parcours que les autres années pour cette 7e édition », ajoute-t-elle, rayonnante… sous un soleil radieux !
Roland J. Keller
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