Bon à savoir

Communiqués

Edition N°7 – 24 février 2021

Reconvilier

CAER – Ecole de l’enfance - appels d’offres d’avants projets 

La Commission de l’Avenir Ecoles Reconvilier a remis au Conseil municipal, en fin d’année 2020, un rapport contenant toutes les indications nécessaires pour avancer sur un projet de maison de l’enfance. Après la dissolution de la commission en question, les membres de l’Exécutif ont décidé de faire des appels d’offres à quelques bureaux d’architectes pour deviser plus précisément le coût d’un avant-projet. Ces démarches s’incluent dans une volonté d’avancer sur ce dossier et de pouvoir proposer à la population de Reconvilier des solutions d’avenir basées sur l’amélioration de la qualité d’accueil scolaire et parascolaire de la petite enfance. 

Vie politique

Chassez le naturel… 

La commission tripartite et le CA de l’hôpital de Moutier l’ont dit et redit, l’avenir de l’hôpital est indépendant de son appartenance cantonale. Mais chassez le naturel il revient au galop. Dans un récent courrier des lecteurs du QJ, mon confrère le Dr André Piguet s’appuyant sur des propos du président du CA de l’Hôpital du Jura parus dans le même quotidien, en tire des conclusions pour le moins spécieuses pour ne pas dire de mauvaise foi et ce dans le but évident de faire peur au citoyen lambda. Or M. Gygax, dans son propos ne fait que promouvoir une collaboration saine et efficiente entre les sites hospitaliers d’une région et ce au bénéfice de sa population résidante. Le Dr Piguet s’inquiète de la pérennité de l’outil de travail du site hospitalier prévôtois tel les urgences, l’unité de dialyse ou la salle d’opération. Qu’il se rassure : en effet le problème principal et majeur des petits hôpitaux, et les institutions de la région jurassienne font partie de cette catégorie, n’est pas l’appartenance cantonale mais bien la masse critique, à savoir le nombre de cas nécessaires pour maintenir une compétence dans un domaine médical particulier.

C’est pour cette unique raison qu’une collaboration interhospitalière est nécessaire, que dis-je indispensable. L’époque où chaque hôpital pouvait fonctionner en mode autonome est révolue. De nos jours on se doit de travailler en réseau tout en développant des compétences spécifiques et en assurant les services de base. Accessoirement je crains fort que mon estimé confrère n’ait été frappé d’une amnésie sélective en oubliant, probablement de manière involontaire, qu’il y a une quinzaine d’années, dans un cadre strictement bernois, Moutier a perdu son service de pédiatrie et sa maternité. Les urgences étaient également menacées mais ont pu se maintenir grâce à une réaction énergique de la population et des autorités. C’est la preuve que les vicissitudes d’une institution ne dépendent aucunement de l’appartenance cantonale. Curieusement l’hôpital de St-Imier n’a pas été affecté par cette cure d’amaigrissement. En conclusion, il faut arrêter d’instrumentaliser l’hôpital dans un but bassement politicien. C’est de la pure mauvaise foi à laquelle les probernois nous ont malheureusement habitués. Le 28 mars 2021, je voterai oui. N’étant ni bernois ni jurassien, mais domicilié à Moutier depuis une trentaine d’années, les motifs de mon choix sont de l’ordre de la raison, de l’efficacité et de la simple honnêteté intellectuelle. 

Dr Giorgio Terazzi, Moutier 

Les Prévôtois iront toujours au gymnase à Bienne

Un accord en matière de formation existe entre les cantons de Berne, du Jura et de Neuchâtel. Celui-ci prévoit que les étudiants puissent aller étudier dans un autre canton que le leur, pour des motifs de formation ou de proximité. Et cela, sans aucun coût supplémentaire pour les parents. 

C’est pour cette raison que de nombreux élèves de Saint-Imier ou des Franches-Montagnes se rendent au Lycée de la Chaux-de-Fonds, plus proche de leur domicile que Bienne ou Porrentruy. Quand Moutier deviendra jurassienne, les étudiants prévôtois pourront parfaitement choisir entre le Lycée de Porrentruy ou le Gymnase de Bienne. Le Gouvernement jurassien a d’ailleurs réitéré cette possibilité dans son message. La formation est un domaine fait de collaborations intercantonales qui fonctionnent très bien, l’appartenance cantonale de Moutier n’y changera rien. Ceux qui disent le contraire (toujours les mêmes) essaient simplement d’angoisser les électeurs.

Irma Hirschi, Moutier

Qui instrumentalise l’hôpital?

Deux « tu l’auras » valent mieux qu’un « tiens » ! C’est le slogan subliminal psalmodié par le clan séparatiste. Gare à qui remettrait cette devise à l’endroit. Il sera décrété incompétent. Contrairement à celles de Patrick Tobler, les compétences de Laurent Coste en matière de santé publique seraient, paraît-il, reconnues. Par qui ? Mystère. Il accuse d’instrumentalisation ceux qui défendent leur hôpital. Protéger ses biens contre un prédateur, ce serait donc les « instrumentaliser ». En fait, pris en défaut sur un sujet embarrassant pour lui et ses coreligionnaires, il l’instrumentalise lui-même sournoisement. Il parle hypocritement de « collaboration ». Or, en fait de « collaboration », il s’agit de « complémentarité » entre « missions propres », donc exclusives, gériatrie à Porrentruy, psychiatrie à Moutier, l’essentiel à Delémont. 

Le ministre jurassien et le président de l’H-JU ne disent pas autre chose. Laurent Coste n’est que le dernier en date à entretenir la confusion quant aux pouvoirs décisionnels. Conseil d’administration de l’HJB ? De l’hôpital de Moutier ? De l’H-JU ? Enfumage ! Qui paiera commandera, à savoir le canton ! Et qui nommera les administrateurs ? Le canton, puisque ceux-ci le représentent ! Si le Jura offre une seule garantie à notre hôpital, c’est d’être remplacé par une institution psychiatrique ! A qui donc s’adressent les informations détournées par les séparatistes ? A leurs sympathisants, qui seraient crédules, complices ? Aux électeurs, qu’ils prennent pour des naïfs capables d’avaler tous leurs bobards ? Les Prévôtois ne se laisseront pas abuser. Ils tiennent à leur hôpital et à l’intégralité de ses services. Ils voteront donc NON le 28 mars prochain. 

Renée Berberat-Tièche, Moutier

Registre électoral de Moutier : un vote sans ingérences ! 

Les récents procès pénaux nous l’ont appris : des personnes habitant dans différentes communes de la région ont voté à Moutier le 18 juin 2017, sans droit, contribuant à l’annulation du vote pour violations graves du droit. Beaucoup n’ont plus le droit de vote à Moutier depuis, plusieurs ont même été condamnées à de lourdes peines pécuniaires. On apprend aussi que quarante-trois des soixante-et-une personnes soupçonnées de domicile fictif en 2017 ont quitté la commune ; les autres sont encore sous investigation, parmi les centaines de personnes ayant reçu une lettre de la commune et du canton pour clarifier leur situation. 

La population de Moutier a le droit de se déterminer sur son avenir, seule, sans ingérences extérieures. En ce sens, l’engagement des gouvernements bernois et jurassien, en Tripartite, de ne pas venir faire campagne à Moutier, est de nature à apaiser la situation. Reste encore à s’assurer que seuls les Prévôtoises et les Prévôtois, qui habitent à Moutier et y vivent réellement, soient inscrits sur le registre électoral et aient le droit de vote communal. Le contrôle du registre électoral par le canton de Berne est donc un élément central du vote du 28 mars 2021. 

Selon des chiffres publiés récemment dans les médias, le nombre d’ayants droit communaux à Moutier était de 4435 à fin novembre 2020, contre 4527 lors du vote du 18 juin 2017. Il sera intéressant de connaître l’évolution récente de ces chiffres : vont-ils continuer à diminuer, sous l’effet du contrôle et des récentes condamnations pénales, ou vont-ils augmenter en fin d’année 2020, dans un dernier effort de tourisme électoral pour s’inscrire dans la commune avant la date butoir, trois mois avant le vote ? Combien de citoyens de communes voisines, de cantons voisins ou même plus loin, pensent-ils pouvoir s’octroyer le droit de décider de l’avenir de Moutier, à la place des Prévôtoises et des Prévôtois ? Beaucoup trop encore, à en juger par le nombre de voitures portant plaques jurassiennes, vaudoises ou encore fribourgeoises qui stationnent régulièrement à Moutier depuis quelques mois. Espérons que le contrôle achève de porter ses fruits, et que le 28 mars, l’avenir de Moutier soit décidé par la population de Moutier, et cette fois, sans ingérences extérieures. 

Patrick Roethlisberger, Moutier

PLUS dans le porte-monnaie

La situation financière de Nicolas Zahno (QJ 15.2.2021) s’est améliorée en déménageant de Moutier (BE) à Rossemaison (JU). Nous sommes ravis pour lui ! Son portemonnaie se serait probablement encore mieux porté s’il avait pris la route de Moutier à La Neuveville, à l’instar d’une députée au Grand Conseil bernois. La quotité d’impôt de la commune de Moutier atteint 1,94, celle de La Neuveville 1,65. En choississant Péry-La Heutte (1,55) ou Meienried (1,00), dans le Seeland, la famille Zahno aurait payé encore moins d’impôts, sans parler des plaques d’immatriculation et des primes maladie qui sont nettement plus avantageuses dans le canton de Berne que dans le Jura. Rien ne sert de comparer des pommes et des poires ! Le rapport d’expertise paru avant le vote de 2017 est catégorique : il est impossible de déterminer à l’avance quelle serait la charge fiscale du contribuable prévôtois en cas de transfert cantonal. Les calculs présentés relevaient d’une hypothèse théorique basée sur les impôts de Porrentruy. Prétendre autre chose est un mensonge. Les Prévôtoises et les Prévôtois n’ont pas besoin de l’avis des expatriés pour constater qu’un avenir plus radieux les attend en votant NON le 28 mars.

Steve Léchot, porte-parole de MoutierPlus 

UDC JB : cinq fois oui et préférence au projet principal

Le comité directeur de l’UDC Jura bernois a arrêté ses mots d’ordre pour les votations fédérales et cantonales du 7 mars 2021. Au plan cantonal, c’est un double oui à la réforme de la loi sur le commerce et l’industrie, qui prévoit d’une part la réglementation des cigarettes électroniques et d’autre part d’ajouter deux dimanches par année d’ouverture des magasins. A la question subsidiaire, la préférence doit être donnée au projet principal qui contient les deux éléments et non pas au projet alternatif qui ne règle que les cigarettes électroniques. Au plan fédéral, le comité recommande un oui à l’accord de libre-échange avec l’Indonésie. Cet accord ouvrira de nouvelles perspectives pour notre industrie régionale qui pourra exporter plus facilement ses produits de pointe. L’agriculture n’est pas menacée, en particulier pas avec l’huile de palme, qui sert de prétexte aux milieux antimondialisation. Les quantités sont très réglementées et l’accord contient des exigences en matière de durabilité des cultures.

C’est aussi oui à la loi E-ID, qui réglemente l’identité électronique, improprement appelée ainsi. En effet, il ne s’agit en aucun cas de remplacer le passeport ou la carte d’identité. Le projet règle la manière dont il est possible de se créer un profil numérique sécurisé pour, par exemple, faire ses achats sur internet. Ce profil est totalement facultatif. Il n’est donc aucunement question d’être contraint de transmettre ses données personnelles à une entreprise privée de plus. L’Etat se porte simplement garant d’une facilité d’accès à des services en ligne en proposant une solution sécurisée pour l’identification. Finalement, c’est un oui unanime à l’initiative pour l’interdiction de se dissimuler le visage. Ce texte devrait être inutile dans une société démocratique, ouverte et respectueuse.Malheureusement, des extrémistes de différentes sortes qui ne veulent pas respecter les règles de base du vivre-ensemble se couvrent le visage. On pense aux casseurs d’extrême gauche (qui causent, rappelons-le, infiniment plus d’incidents violents que ceux d’extrême droite), aux hooligans en marge des événements sportifs, ou encore aux femmes intégralement voilées. Toutes ces manières de faire sont la marque de valeurs qui sont incompatibles avec notre société et doivent de ce fait être interdites sans aucun état d’âme. En particulier la dignité de la femme est incompatible avec le voile intégral, même si quelques illuminées isolées prétendent que c’est un choix librement consenti pour elles-mêmes. L’attitude qui consiste à rejeter ce texte uniquement parce qu’il est issu d’un comité proche de l’UDC est une gifle au visage de toutes les femmes qui sont oppressées par des principes religieux d’un autre temps.

UDC Jura bernois