Tramelan
Idée originale pour Noël…
Chaque année, les services communaux de Tramelan installent trois sapins de Noël durant la période des fêtes de fin d’année (un aux Reussilles, un à la Place du Marché, un à la place des Theurottes). Chaque année, ces sapins sont prélevés dans les forêts communales. La pratique est fastidieuse et peu écologique. Le service des Travaux publics a proposé au Conseil municipal de trouver une autre solution. Aux Reussilles et à la place du Marché, deux sapins de 5 mètres seront plantés tout prochainement.
Ils resteront en place et, tant qu’ils ne seront pas trop grands, ils serviront de support aux décorations. A Tramelan-Dessous, il est impossible de planter un sapin à l’endroit habituel. Une solution originale a été trouvée. L’équipe d’animation et les jeunes de l’Action Jeunesse Régionale - dont les locaux se situent à la Rue du Pont 20 – ont été chargés de créer une décoration dans le petit parc public à proximité immédiate de leurs locaux. Un bilan sera tiré à la fin de l’expérience.
(cp)
Vie politique
Recours du comité Belprahon Jura bernois
Il y a plusieurs mois, un comité politique nommé « Belprahon Jura bernois » a été créé et compte près de 120 membres à ce jour. Le travail politique a été intense en prévision des attaques séparatistes qui n’allaient pas manquer d’arriver vu l’agitation qui a été entretenue depuis le 17 septembre 2017. Le Conseil communal a donc décidé de passer en force en essayant d’obliger la population de notre paisible village à revoter sur son appartenance cantonale le 27 juin 2021. Ce projet grotesque va être tué dans l’œuf. Un recours a en effet été déposé à la Préfecture du Jura bernois pour empêcher la tenue de ce scrutin illicite. Aucune base légale ne permet d’organiser une telle votation.
La faute politique majeure dont se rend coupable le Conseil communal est inacceptable et nous dénonçons ces actes illégitimes.
La commune de Belprahon a décidé par 121 voix de rester bernoise le 17 septembre 2017 et ce vote est entré en force. Notre commune restera donc dans le Jura bernois et le séparatisme ne passera pas.
Comité Belprahon Jura bernois
Votations fédérales du 13 juin : le PLR Jura bernois se prononce
Les membres du PLR Jura bernois, par voie de circulation, se sont prononcés sur les objets soumis à la volonté populaire le 13 juin prochain. Concernant les initiatives actuellement controversées, l’une pour une eau potable propre et une alimentation saine et l’autre pour une Suisse libre de pesticides de synthèse, le comité du PLR Jura bernois prend note des résultats et recommande de rejeter fermement ces initiatives, qui au-delà d’éloigner nos villes de nos campagnes, mettent à mal les fondations d’un système politique consensuel qui de manière séculaire est à la base de notre stabilité démocratique. Le comité exhorte ses membres à faire preuve de civisme et de recourir au droit démocratique qui nous est donné de nous exprimer par les urnes, contre des propositions insatisfaisantes pour le monde paysan dans sa grande majorité. Quant à la loi COVID-19 et la loi fédérale sur les mesures policières de lutte contre le terrorisme (MPT), le comité du PLR Jura bernois recommande de voter oui. Au sujet de la loi sur le CO2, il a été décidé de laisser la liberté de vote, en raison de la parité issue de la consultation de ses membres.
Le comité du PLR Jura bernois est convaincu que l’ensemble de ses membres, voire au-delà, sauront faire les bons choix pour l’avenir de notre pays. Que ce dernier reste prospère, mais respectueux de la nature, qu’il soit ouvert sur le monde, mais intransigeant face à la menace et qu’il soit finalement incitatif, mais que le bon sens l’emporte sur les inégalités.
Comité PLR Jura bernois
Les campagnes doivent voter en masse !
Le comité directeur de l’UDC Jura bernois a arrêté les mots d’ordre suivants pour les votations fédérales du 13 juin 2021.
Oui à la loi sur le terrorisme et à la loi Covid. Les nouveaux moyens d’action contre les fanatiques sont nécessaires et le comportement des milieux qui se soucient plus des droits de l’homme des criminels potentiels que des victimes des actes de violence doit être dénoncé. La loi covid quant à elle présente certes quelques faiblesses, mais elle est une base importante pour indemniser les entreprises victimes des restrictions parfois excessives décidées par le Conseil fédéral. C’est en revanche un double non qui doit être opposé aux deux initiatives anti-agriculture qui prétendent protéger les eaux et interdire les produits phytosanitaires. Ce paquet est très dangereux pour la sécurité alimentaire en Suisse, qui baisserait drastiquement. Moins de produits locaux signifierait plus d’importations, sur lesquelles nous n’aurons pas de contrôle. De plus, la mise en application de ces initiatives pousserait de très nombreuses familles paysannes dans la ruine par rapport aux importants investissements qu’elles ont consentis ces dernières années pour répondre aux exigences toujours plus massives en matière d’environnement et de bien-être animal.
Finalement, c’est un grand non à la loi ratée sur le CO2. Il est certes indispensable de réduire autant que possible la dépendance de notre société aux énergies fossiles, qui s’épuiseront un jour, mais les moyens de cette loi sont aussi inutiles qu’injustes. Inutiles car les augmentations de taxes sont insuffisantes pour induire un vrai changement de comportement. Injustes car énormément d’entreprises, associations, collectivités publiques et personnes privées sont forcées d’utiliser un chauffage à mazout ou une voiture à moteur thermique. Ces personnes sont souvent installées en région de campagne et paieront donc un maximum de nouvelles charges sans être libres de choisir une alternative. C’est notamment le cas des ménages modestes et des entreprises ayant peu de bénéfice et qui ne disposent pas des moyens d’investir dans un nouveau système de chauffage et/ou de l’isolation. Ils seront lourdement pénalisés ! Au final, les campagnes modestes paieront des taxes qui seront redistribuées par tête de pipe aux personnes aisées souvent situées en zone urbaine et qui ont pu sortir du mazout ou se passer de voiture. Une telle injustice doit être corrigée en votant non pour préparer un meilleur projet.
UDC Jura bernois
Voter OUI fera diminuer la production indigène
Si certains consommateurs ne font pas confiance aux agriculteurs, alors qu’aujourd’hui ils livrent la meilleure qualité d’aliments loin à la ronde (eau y comprise), soyez simplement conscients que voter OUI aux initiatives phytos extrêmes fera diminuer la production indigène. Il y a une année, les rayons se vidaient car la population réalisait que s’il n’y avait plus d’importations, on risquerait d’avoir faim. Elle se rendait compte de l’essentialité de cette profession. Certains l’ont vite oublié… Pourtant, même en Suisse, on n’est pas à l’abri d’une nouvelle pandémie ou catastrophe naturelle. Si un jour la Suisse venait à ne plus pouvoir importer, nous n’aimerions pas être à la place de ceux qui veulent nous rendre encore plus tributaires de l’étranger. Voir leurs enfants et leurs petits-enfants soucieux de ne rien avoir à manger et d’apprendre ce que « avoir faim » veut dire en ayant accepté de diminuer de 30 % la production indigène en 2021, risquerait de peser sur leur conscience. Actuellement, notre assiette est composée de 50 % d’importations qui ne sont pas conformes à nos normes suisses en matière d’environnement et de bien-être animal et on désire augmenter ce pourcentage. (Mais ça, tout le monde s’en fout car ce qui ne pollue pas en Suisse et la maltraitance animale à l’autre bout de la terre, on ne le voit pas, donc ça ne nous touche pas !) Nous, agriculteurs, avons peur aujourd’hui pour notre profession, mais nous sommes sereins quant au fait de pouvoir nourrir notre famille sainement dans les années à venir. Contrairement aux publications médiatiques, l’agriculture n’est pas divisée, 96 % des agriculteurs vous recommandent le 2X NON parce que nous voulons sauver nos exploitations et continuer à vous offrir une agriculture durable, de proximité et de qualité pour votre avenir et celui de vos enfants. C’est avec la mobilisation de chacun d’entre nous et un peu de bon sens que nous irons vers un avenir plus vert.
Les agriculteurs membres
du comité de la Chambre
d’agriculture du Jura bernois