Bon à savoir

Communiqués

Edition N°5 – 8 février 2023

Bienne

Gianerica au cinéma Filmpodium 

Film de 55’ réalisé par la cinéaste de Grandval Lucienne Lanaz, « Gianerica » sera projeté au cinéma Filmpodium à Bienne ce vendredi 10 février (18 h et 20 h 30). Le film accompagne le couple d’artistes Erica Pedretti, décédée l’année dernière, et Gian Pedretti qui fête son 97e anniversaire cette année, durant la préparation d’une exposition. A travers leurs œuvres artistiques et littéraires, leur quotidien et leur passé, nous partageons le monde de ces deux artistes. Un riche matériel d’archives ainsi que des témoignages d’amis enrichissent l’essentiel dans la vie : c’est leurs legs pour la postérité.

(cp)

Valbirse

Agave projette des clichés de ses activités 2021-2022

L’Agave procédera à une projection des clichés de ses activités 2021-2022 le mercredi 15 février (15 h), à la Salle communale de Malleray (ouvert à tous).

(cp)

Vie politique

Communes de la couronne : 

mépris et hypocrisie de Moutier   

Durant des années de politique-spectacle, la région prévôtoise a subi les coups de gueule, les manœuvres dilatoires et les intimidations de la clique séparatiste qui règne sur Moutier. Faisant passer la cause jurassienne avant l’intérêt de la population de l’ensemble de la Prévôté, ces individus, avec un mépris affirmé, ont préféré jeter aux orties les coopérations et liens tissés avec les communes voisines. La fusion avec ces dernières ne pouvait que mener à l’échec de la tentative d’annexion de la ville. Le renoncement au rôle de centre qu’est Moutier n’était pas trop cher payé pour avoir le droit d’y faire officiellement flotter la crosse. Les autorités en question et leurs affidés n’avaient que faire de la population des villages alentour. Ce bourg est en instance de perdre tous ses attributs et va devenir l’arrière-cour de Delémont. La vaisselle en miettes, le toit de la maison crevé et les promesses delémontaines envolées, les auteurs du désastre se retrouvent avec des dettes et la gueule de bois. Cette cité deviendra le point de friction avec le reste de la Prévôté bernoise. Elle servira de lieu d’infection des esprits afin de poursuivre l’œuvre de déstabilisation menée depuis des décennies. Voilà l’avenir étincelant promis à ce qui était hier le chef-lieu d’un district de 28’000 habitants. Aujourd’hui foin du mépris d’hier, c’est avec une totale hypocrisie que les zélatrices de Moutier ville jurassienne sèment la zizanie dans les chaumières des villages de la Couronne. Les championnes de la désinformation et de la propagande y œuvrent assidument. Pourquoi changer ce qui fonctionne bien ? C’est vrai alors pourquoi Moutier y a renoncé ? S’agirait-il de sauver quelques postes d’enseignants de l’école secondaire et d’assurer quelques royalties ? Pourtant et contrairement à ce qu’elles affirment tout va changer. L’école jurassienne n’est pas l’école bernoise. Alors jetez à la Birse les chimères que l’on tente de vous vendre. 

Quant aux pompiers, peut-on croire un instant que la solution de remplacement du service du feu prévue par le canton mette en danger la qualité des secours dans les communes ? C’est encore plus absurde que le sort de Moutier dans les années prochaines. Habitants de la couronne, vos enfants auront intérêt à suivre l’enseignement selon le régime bernois plus étoffé et moins coûteux. L’ostracisme et l’intimidation dont sont victimes vos compatriotes à Moutier ne doit pas se perpétuer par procuration dans vos villages. Les services communaux de la ville sont à ce point endoctrinés et soumis qu’il faut éloigner vos enfants de leur influence néfaste. Si cette affirmation vous étonne sachez qu’il y a quelques mois, sous le couvert d’activités culturelles destinées aux enfants dès 11 ans, les organisateurs du 274 Festival du SeJAC à Moutier, sous l’égide de la commune et sous prétexte d’instruire les futurs citoyens à leurs devoirs civiques, n’ont rien trouvé de plus original que de parler de la Question jurassienne. Mêmes les activités culturelles qu’ils proposent ne servent encore et toujours qu’à l’endoctrinement sous cellophane. Les habitants de la Couronne doivent préserver leurs enfants de ce formatage qui ne peut que nuire à leur épanouissement. Abandonnez ces mauvais voisins qui ont préféré le communautarisme à la réalité d’une cité enracinée dans son bassin naturel. Endiguez le totalitarisme et ralliez-vous à la solution de l’école secondaire à Grandval.

Pierre-Alain Némitz, Bévilard. 

Ecole secondaire : l’Exécutif de Perrefitte répond à la pétition 

Selon la décision de la Préfecture du Jura bernois, une votation aux urnes sera organisée le 12 mars 2023 dans toutes les communes de la couronne prévôtoise concernées par la question de l’organisation future de l’école secondaire après le transfert de la commune de Moutier dans le canton du Jura. Des séances d’information à la population sont organisées dans les communes et servent à présenter les deux modèles possibles (école secondaire à Moutier avec un accord cantonal signé par les deux cantons ou création d’une école secondaire à Grandval en collaboration avec l’école secondaire située à Valbirse). 

L’expert neutre qui a établi le rapport sur les différents modèles sera présent pour répondre aux questions de la population. Cette votation aux urnes permet de répondre à la pétition qui avait circulé dans le Cornet et qui demandait que toute la population concernée puisse se prononcer démocratiquement par le biais des urnes. La question qui sera posée à la population est la suivante : « Acceptez-vous le principe de la création d’un site scolaire pour l’enseignement au degré secondaire I dans le Grand Val ? ». Cela signifie que la votation du 12 mars 2023 est une votation de principe qui n’engendre pas une décision définitive. Chaque commune se prononce librement et individuellement. Selon les informations reçues de l’OACOT, si le modèle « Grandval en collaboration avec Valbirse » est accepté lors de cette votation de principe, cela signifie seulement qu’il faut poursuivre les démarches pour le mettre en place. 

Le résultat de cette votation permettra de savoir s’il est opportun de créer une école secondaire dans un cadre bernois à Grandval avec les communes qui y sont favorables ou si au contraire il est plus indiqué de demander aux cantons respectifs de préparer une convention intercantonale qui permettra de scolariser les élèves à Moutier dans un cadre jurassien. La question posée lors de cette votation permet à la commune de Perrefitte de faire son choix de manière individuelle et indépendamment des autres communes de la couronne prévôtoise, ce qui répond à la demande de la pétition qui a circulé à Perrefitte. Les arguments relayés par les pétitionnaires, évoqués dans la presse par divers acteurs ou communiqués par les autorités des communes de la couronne prévôtoise, sont traités dans le message qui accompagne le matériel de vote. Ce message a été rédigé par l’expert neutre qui a rédigé le rapport expliquant les modèles possibles. 

Les différences entre les deux modèles sont expliquées factuellement et ce message aux électeurs et électrices doit leur permettre de faire leur choix librement, sans prise de position particulière du Conseil municipal de Perrefitte qui estime ainsi avoir répondu de la manière la plus appropriée et pondérée aux demandes faites par les pétitionnaires et vu la responsabilité et l’obligation qui incombe à notre commune de trouver une solution adéquate au regard de la législation cantonale pour la scolarisation au niveau secondaire des enfants qui sont domiciliés sur notre territoire. 

Conseil municipal de Perrefitte