Bon à savoir

Communiqués

Edition N°29- 12 août 2020

Bienne

Groupes d’entraide en création

Voulez-vous rencontrer des personnes vivant ou ayant vécu une situation identique à la vôtre? Les groupes d’entraide autogérés offrent cette possibilité et notre mission est de mettre les personnes intéressées en contact. La fréquence et le lieu des rencontres sont décidés par les participants. Nos prestations sont gratuites puisque nous travaillons sur mandat de la Direction de la santé publique et de la prévoyance sociale du canton de Berne.

(cp)

Nouveaux groupes d’entraide en création, soirées d’information:

- 14.8.2020: dépendance financière

- 21.8.2020: abus sexuel, viol

- 24.8.2020: deuil, perte d’un enfant

- 27.8.2020: borréliose, maladie de Lyme

Information et inscription: Info-Entraide BE, centre de consultation Bienne, Rue de la Gare 30, 2502 Biel/Bienne 032 323 05 55 ou 0848 33 99 00, info@entraide-be.ch

Moutier

Tous au vide grenier!

Les amateurs de vide grenier seront comblés, samedi 15 août (de 8 h à 16 h) à la rue Chantemerle 11G à Moutier. La diversité des objets proposés vaudra à elle seule le déplacement. Vaisselle et appareils ménagers; meubles, lampes; livres actuels et anciens; habits homme; disques vinyles; poterie; linge de maison; anciens documents; tableaux, peintures et dessins; ancien outillage et matériel d’horloger; jeux et jouets; divers matériel et bibelots actuels et anciens; diverses représentations chrétiennes. C’est ce qui s’appelle avoir l’embarras du choix.

(cp)

Vie politique

La justice bernoise donne raison aux autonomistes

Moutier est devenue ville jurassienne par un processus populaire placé sous la haute surveillance de la Confédération et du canton de Berne. Le verdict des urnes semblait indiscutable pour tout citoyen soucieux des intérêts de notre système démocratique, que le monde entier montre en exemple et dont la Suisse tire avantage dans son rayonnement diplomatique.

Le peuple ayant parlé, il s’est trouvé qu’un quarteron de mauvais perdants a cherché à annuler sa défaite sur le tapis vert de la justice. Ceux-ci alléguèrent que cette magnifique victoire jurassienne était entachée de «graves irrégularités» liées à du «tourisme électoral de masse». Complice, la préfète instrumenta à charge et sur ordre. Les allusions, fuites médiatiques et pertes de mémoires des conseillers d’Etat Neuhaus et Schnegg avaient pour unique but d’accréditer l’idée d’une tricherie jurassienne.

Le Ministère bernois, qu’on ne saurait soupçonner de sympathies autonomistes, a consacré une énergie disproportionnée (nous y reviendrons) à une sorte de chasse aux sorcières inédite en Suisse. S’il choisit la date du 27 juillet pour communiquer le fruit de ses enquêtes, ce n’est aucunement par hasard, mais sans doute pour saisir l’opportunité d’accorder le moindre écho à son engagement dispendieux, à la vacuité flagrante du dossier et à un pataquès juridico-politique dont il ne tire sans doute aucune fierté (on le comprend). Qu’on en juge : les soupçons de prétendue fraude électorale, portant sur 16 instructions, débouchent sur sept mises en accusation, trois condamnations par ordonnance pénale et six classements. Le 18 juin 2017, Moutier a choisi de devenir jurassienne par 137 voix d’écart. L’armada politico-judiciaire bernoise parvient in fine à sept accusations litigieuses (qui doivent encore être jugées!). L’affaire se dégonfle comme une baudruche, les accusations de tricherie tombent à plat, la préfète est ridiculisée, et il apparaît une fois de plus que le canton de Berne et sa justice ont tout fait pour détourner la volonté populaire. Qu’à cela ne tienne, nous démontrerons en mai prochain que la ville de Moutier est jurassienne et que la Suisse est un pays démocratique.

Comité «Moutier, ville jurassienne»

Déni et mauvaise foi

Les «justifications» séparatistes suite aux décisions du ministère public quant aux domiciliations fictives, imposent une mise au point. Rappelons d’abord que les recours étaient administratifs, les poursuites pénales n’en sont qu’un effet collatéral. Ensuite, ce ne sont pas les seuls sept cas poursuivis pénalement qui ont entraîné l’annulation du vote du 18 juin 2017. Les cas finalement poursuivis ne constituent que la pointe de l’iceberg. Ils ne portent que sur ce qui a été formellement identifié et prouvé. Ils n’incluent notamment pas les domiciliations pour l’occasion qui respectaient la lettre de la loi, mais pas son esprit.

D’autres recours concernaient la tenue du registre électoral par la municipalité séparatiste et son refus répété de le présenter à temps, ce qui aurait dû suffire à interrompre le scrutin. D’autres encore visent le rôle du maire dans la campagne précédant le vote, ainsi que l’utilisation partisane du bulletin communal officiel pourtant financé par tous les contribuables. Sans toutefois être encore exhaustifs, ajoutons-y le vote par correspondance au-delà des délais. La réaction du secrétaire général du MAJ (courrier du 29.07.2020) est particulièrement révélatrice de la «culture» séparatiste qui, à la mauvaise foi et au déni, ajoute les habituelles insultes et calomnies à l’encontre du canton de Berne et des Prévôtois non séparatistes.

Bref, on se repasse le disque rayé d’un refrain mille fois ressassé.

On rappellera que l’annulation du vote de 2017 est le fait du Tribunal administratif cantonal et que, confrontés à la réalité, les séparatistes ont renoncé à recourir à l’instance supérieure.

Moutier-Résiste

Fraudes électorales à Moutier: la préfète a vu juste!

Le Ministère public a condamné par ordonnance pénale trois personnes pour fraude électorale à Moutier. Sept autres personnes, dont les faits sont soit nettement plus lourds que les trois premiers, ou qui ont contesté l’ordonnance pénale, sont renvoyés au tribunal pour répondre de leurs actes. Rappelons que s’il ne s’agit pas d’une contestation d’ordonnance pénale, il faut que le Ministère public estime que la peine doive dépasser six mois de privation de liberté pour être renvoyé au tribunal. Il s’agit donc éventuellement de faits très graves! L’UDC Moutier est indignée que de tels faits en rapport avec le vote du 18 juin 2017 aient pu avoir lieu. Cela dénote à notre avis que la commune a grandement failli à son devoir de contrôle. Il est regrettable que de telles manipulations puissent avoir lieu au XXIe siècle, mais cela démontre que la justice bernoise a malheureusement vu juste au jour de l’annulation du vote. Ceci explique très probablement la réaction des autonomistes qui se sont sentis obligés d’enterrer la démocratie qu’ils avaient eux-mêmes déniée par leurs agissements…

Il faut aussi rappeler que ces affaires pénales au nombre de dix ne sont que la toute petite pointe de l’iceberg des irrégularités constatées dans la composition du corps électoral à Moutier. Un domicile fictif ne relève pas forcément du droit pénal et peut simplement avoir des suites administratives (correction d’un registre, annulation d’une votation). C’est le processus que se déroule actuellement suite au rapport de la Chancellerie d’Etat qui a été soumis à la commune. Des dizaines et des dizaines de cas litigieux supplémentaires font l’objet d’investigations et de contrôles approfondis. Le scandale des irrégularités du registre électoral de Moutier est bien loin de se dégonfler mais ne cesse de prendre de l’ampleur! Il est incompréhensible que notre commune se dise rassurée, par la voix de Valentin Zuber, en essayant de minimiser les condamnations de par leur nombre! Au contraire, cela démontre que les récriminations des antiséparatistes, qui dénoncent depuis des années les irrégularités de certains autonomistes quant à leur domiciliation, étaient parfaitement justes. La date du prochain vote au mois de février compliquera les agissements des éventuels fraudeurs mal intentionnés et garantit au moins en partie un vote plus propre.

UDC Moutier

Gardiennages août

Ski-Club Petit-Val

29-30 Jérémy Allemann