Portraits croisés de deux frères unis par la passion du VTT : Nils et Kéo Weber sont la preuve vivante que l’entraide et la persévérance sont les clés de la réussite en compétition. Né le 12 février 2009, Nils, affectueusement surnommé le « gourmand » est un futur apprenti mécanicien sur cycles qui, dès l’âge de 2 ans, a trouvé sa vocation dans la compétition. Son frère Kéo, né le 28 février 2006, dit le « nain-conscient », suit une formation de dessinateur en génie civil. Initié au monde des courses à 6 ans, Kéo s’est récemment illustré en Enduro, où il excelle dans les descentes exigeantes.
Victoires significatives
Les frères Weber ne sont pas étrangers aux podiums : avec des victoires significatives au niveau régional et des classements honorables à l’échelle nationale et européenne, leur palmarès est impressionnant. Nils s’est distingué par une neuvième place au classement général de la coupe suisse de VTT Swiss Bike Cup en 2023, et Kéo brille en Enduro, avec des résultats notables dans les Swiss Enduro Series et au-delà.
La compétition entre frères peut être un puissant moteur de progression, comme le confirme Nils : « Quand Kéo affrontait des passages ardus, il m’épaulait, ce qui me permettait de me surpasser. » Kéo renchérit : « Avec un frère qui refuse de rester dans l’ombre, on se pousse mutuellement vers l’excellence ! » Quant aux rituels avant un départ, ils sont à la fois simples et insolites. Kéo révèle : « La veille d’une course, le riz au poulet curry est de rigueur. Un plat de prédilection pour la chance. » Nils, lui, récite un mantra en japonais qui signifie « Ne rien lâcher… ! »
La paire de chaussettes porte-bonheur
Leur papa, Yann Weber, partage une anecdote colorée : « Il fut un temps où Kéo attribuait son succès à une paire de chaussettes porte-bonheur. Même quand elles sont devenues trop petites, il a tenu à les porter encore quelques fois. » Concernant les défis techniques, Kéo explique : « Si les descentes sont mon domaine de prédilection, les montées sont éprouvantes. C’est là que le physique entre en jeu. » Nils, lui, confronté à une impitoyable course sur « rock garden » comme à Montsevelier, ajoute : « Adapter sa technique aux imprévus est essentiel. »
Equilibrer études et passion est un art que Nils maîtrise avec rigueur : « Les matins sont réservés à l’école, et l’après-midi ou après les cours, je m’adonne au VTT. » Leur maman, Sophie, témoigne : « Cette passion les nourrit, leur apporte une motivation qui transcende le sport. »
Ambition suisse et mondiale
Pour l’an prochain, Nils vise le top 20 de la Swiss Bike Cup et un top 15 aux Championnats de Suisse de cyclocross. De son côté, Kéo ambitionne le top 8 des Swiss Enduro Series et une participation aux manches de la coupe du monde d’Enduro. Unis par le sport, les Weber cherchent des sponsors pour continuer à exceller et à promouvoir leurs partenaires via leurs maillots. Les défis sont grands, mais la famille du Fuet est prête à les relever.
Roland J. Keller
Les frères Weber ont lancé une recherche de financement « crowdfunding » disponible sur : ibiy.net/keo-and-nils