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Hofmann: un géant du hockey

Edition N°15 - 17 avril 2019

Les superlatifs manquent pour décrire la carrière du hockeyeur Grégory Hofmann, qui poursuivra sa carrière à Zoug dès la saison prochaine. Invité de notre rubrique «Tribune VIP», le Tramelot lance un clin d’œil amical à son père Dominique, ancien arbitre chevronné, qui lui a transmis le virus du hockey sur glace. Joueur clé de l’équipe nationale, Grégory Hofmann est un battant qui préfère se lancer des défis audacieux plutôt que de s’installer dans une zone de confort, ce qui est tout à son honneur.

Tombé dans la marmite du hockey sur glace à l’âge de 5 ans déjà grâce à son père Dominique, ancien arbitre chevronné, le Tramelot Grégory Hofmann n’imaginait pas gravir tous les échelons qui mènent au sommet de la hiérarchie. Ambri-Piotta, Davos, Lugano et maintenant Zoug. Sa fantastique carrière force l’admiration. D’autant plus qu’il joue les premiers rôles en équipe nationale. Rencontre avec un homme humble et attachant qui n’a pas encore fini d’épater la galerie. 

Né le 13 novembre 1992 à Bienne, Grégory Hofmann a débuté sa carrière de hockeyeur au HC Tramelan avant de rejoindre Neuchâtel où il a évolué avec les Minis et les Moskitos. Après avoir suivi une filière sports-études au HC La Chaux-de-Fonds durant six mois, il a mis le cap sur Ambri-Piotta. D’abord au sein du mouvement juniors. Ensuite, il s’est hissé dans la première équipe en LNA lors de la saison 2009-2010. Après avoir porté fièrement le chandail de la Suisse lors des Mondiaux M18 en 2010, Grégory Hofmann a inscrit 12 points en 41 rencontres avec Ambri-Piotta. Lors des championnats du monde juniors 2011, le Tramelot a marqué 4 buts en 6 matches. Durant la saison 2011-2012, il a disputé un camp d’entraînement avec les Hurricanes de la Caroline, équipe qui l’a choisi au repêchage de la NHL en 2011. Homme de défis, Grégory Hofmann a notamment défendu les couleurs du HC Davos sous l’ère Del Curto avant d’évoluer avec le HC Lugano durant 4 saisons. Eprouvant le besoin de découvrir un nouvel horizon, il s’est engagé avec Zoug pour les quatre prochaines saisons. «Jusqu’ici, ma carrière ne me laisse pas le moindre regrets. Bien au contraire. J’ai réussi à faire de ma passion mon métier. C’est une chance extraordinaire!», s’exclame-t-il. «En signant à Zoug, je n’ai pas forcément choisi la plus confortable des situations, mais je suis très enthousiaste à l’idée de découvrir une autre culture, une autre langue. Mon objectif? Progresser, encore et toujours…» 

Telle une drogue, vous ne pouvez pas vous en passer. De qui s’agit-il ? 

De ma famille. C’est primordial pour moi d’entretenir de bonnes relations avec elle. Cela me permet d’être tranquille et de me sentir bien dans mes baskets. 

Quel objet emporteriez-vous sur une île déserte?

Mon IPad, sans la moindre hésitation.

Avec quelle célébrité souhaiteriez-vous partager un repas aux chandelles?

La chanteuse et actrice Selena Gomez. J’écoute ses chansons à la radio et j’avoue que ça ne me déplairait pas de la rencontrer un jour. Elle est si jolie… 

Quelle est votre définition du bonheur?

Etre entouré de ma copine, ma mère et mon père. Comme vous l’avez déjà compris, l’entourage familial et affectif est ce qui compte le plus pour moi… 

Quel titre chantez-vous sous la douche?

Tout dépend de l’humeur du moment. En principe, je fredonne une chanson que je viens d’entendre à la radio, mais je n’ai pas de titre précis. 

Avez-vous déjà vécu un coup de foudre?

Le jour où j’ai rencontré ma copine Jessica. C’était dans un contexte sympa et drôle. Un moment qui ne s’oublie pas. 

Quelle est la destination de voyage qui vous fascine?

Les Maldives. Je n’y suis encore jamais allé, mais je resterais volontiers une dizaine de jours sans rien faire dans cet endroit paradisiaque. 

Quel est le type d’injustice qui vous révolte le plus?

Je suis révolté par tous les types d’injustice, mais ce qui me fait le plus mal, c’est l’énorme fossé qui sépare les riches des pauvres. Je suis horrifié en pensant que des enfants meurent de faim et de soif pendant que d’autres baignent dans le confort et le luxe. 

Existe-t-il des sujets dont vous refusez de parler?

Non, je suis prêt à aborder tous les sujets. Et sans jamais pratiquer la langue de bois.

Quelles sont les personnes qui vous ont le plus influencé dans votre vie?

Ma mère Sandra pour mon éducation et mon père Dominique pour m’avoir transmis le virus du hockey sur glace. Ils ont consenti de nombreux sacrifices pour moi et si j’en suis là aujourd’hui, c’est principalement grâce à eux. 

Après un chagrin d’amour, combien de temps vous faut-il avant de tourner la page définitivement?

C’est très important pour moi d’instaurer le dialogue pour que les choses soient claires. Une fois que la décision est prise, j’arrive très rapidement à tourner la page. Les ruptures font partie de la vie. Il n’y a aucune raison d’en faire une montagne. 

Quel est votre plus grand caprice?

Je ne résiste pas aux biscuits Kambly. Ce n’est pas vraiment conseillé pour un sportif, mais à chacun son péché mignon… 

Quel est le métier que vous rêviez d’exercer?

Maçon. C’est d’ailleurs la profession que j’ai choisi au moment d’effectuer mon apprentissage. Après avoir obtenu mon diplôme, je me suis dirigé vers le hockey sur glace et, aujourd’hui, je ne regrette rien. 

Quel est le plat que vous adorez cuisiner?

Je suis un très mauvais cuisinier, mais j’aime bien manger un poulet pané pour accompagner mon plat de pâtes.

Propos recueillis par Olivier Odiet 

Les superlatifs manquent pour décrire la carrière du hockeyeur Grégory Hofmann, qui poursuivra sa carrière à Zoug dès la saison prochaine. Invité de notre rubrique «Tribune VIP», le Tramelot lance un clin d’œil amical à son père Dominique, ancien arbitre chevronné, qui lui a transmis le virus du hockey sur glace. Joueur clé de l’équipe nationale, Grégory Hofmann est un battant qui préfère se lancer des défis audacieux plutôt que de s’installer dans une zone de confort, ce qui est tout à son honneur.