La pièce théâtrale de Claudia Gysel intitulée «Le silence des vaches» et jouée par la troupe «Z’Bühneli Theater Moutier» a conquis le public, le samedi 25 janvier à la Salle communale de Malleray. Des chants interprétés par le Jodleur-Club Enzian Le Fuet et des airs folkloriques du groupe Fritz+++ ont égayé des réjouissances étincelantes.
Depuis 2016, le Jodleur-Club Enzian Le Fuet et la troupe «Z’Bühneli Theater Moutier» entretiennent une fructueuse collaboration. Elle se traduit concrètement par une soirée annuelle placée sous le signe du yodel et du théâtre à la Salle communale de Malleray. Le succès s’amplifie au fil des années. Les organisateurs ont d’ailleurs dû rajouter des tables pour accueillir confortablement les spectateurs venus en très grand nombre. Comme le dit si bien le régisseur Hansueli Gyger, les théâtres joués en suisse-allemand ne courent plus les rues dans notre région et le public reste aux aguets pour ne pas rater un tel rendez-vous.
Un vétérinaire indésirable
Sans surprise, la pièce en deux actes de Claudia Gysel intitulée «Le silence des vaches» a fait un véritable tabac. Il faut dire que les comédiennes et comédiens de la soirée, soit Jessica Lüthi, Catherine Leuenberger, Michèle Arn, Stephanie Gyger, Beat Berger, Patrick Tobler et Jean-Pierre Gerber, ont tenu leur rôle à la perfection. Cette histoire rocambolesque où une famille paysanne en proie à des difficultés financières est mise sous pression par un employé fiscal et la fille du fermier s’amourache du vétérinaire sans avoir, mais alors pas du tout, le consentement de son cher père, a déclenché une avalanche de rires.
Simplicité rime avec humilité
Cette soirée a également valu par des chants du Jodleur-Club Enzian interprétés avec brio. Le répertoire varié de l’orchestre Fritz+++ a lui aussi enchanté l’assistance. Existant depuis 1950, ce groupe de théâtre est composée majoritairement de comédiennes et de comédiens étant domiciliés à la montagne. Une tranche importante du public s’étant déplacé à Malleray exploite également des fermes situées sur les hauteurs de notre région. C’est un noyau de fidèles qui assure la pérennité d’une troupe en constante mutation. Pétillante et soudée, elle se fait plaisir avec beaucoup d’humilité. Un trait de caractère des gens de la terre…
Olivier Odiet
