L’idée a vu le jour en 2019, avec l’intention d’offrir aux voisins, au village et à la population de la vallée de Tavannes un lieu de rencontre pour les associations, pour les familles et divers groupes d’amis, qui pourront y passer la journée ou y organiser des fêtes. Un des avantages que présente le lieu – en plus d’un joli cadre naturel et d’un grand parking – est la présence proche de l’A16, qui en facilite grandement l’accès.
Le lieu qu’occupe actuellement la place de pique-nique avec son terrain multisport était auparavant classé terrain agricole. Mais il était un peu trop petit pour être viable. C’est ainsi que les quatre chevilles ouvrières du projet – Thomas Scheidegger, Michel Blaser, Yann Rossé et Daniel Liechti – ont décidé d’en faire profiter le village, en développant un point de rencontre accessible à tout le monde, et ainsi « revivifier la région ». Et il y va sans dire qu’ils ont obtenu un large appui. « Tout a été financé par des dons et réalisé grâce au travail de bénévoles, assure Thomas Scheidegger, agriculteur à Saules et membre de l’Assemblée Missionnaire. Il a fallu préparer le terrain, l’aplanir, et grâce à divers soutiens en main-d’œuvre accomplie par des professionnels, nous n’avons pas dépensé un franc. Un paysagiste nous a même offert les arbres qui entourent les trois bancs de la place de pique-nique, trois bancs qui nous ont été offerts aussi. »
Menu d’inauguration copieux
Organisées du 12 au 14 avril, les journées d’inauguration seront agrémentées de grillades, un spectacle de danse, un concert du chanteur Le Daron, une caravane avec un escape game, ainsi que d’autres jeux, des crêpes et, last but not least, un culte le dimanche matin. Toutes les activités seront offertes, et une collecte sera organisée, dont la recette sera entièrement reversée au projet « Projeto Resgate », à Anápolis, une ville de 300’000 âmes au Brésil. Ce projet est actif dans un quartier très défavorisé et comporte sur son terrain une école à journée continue pour les enfants de 4 à 16 ans. Chaque jour, plus de 190 enfants fréquentent le lieu, avec une aide aux devoirs, un repas offert chaque jour, des jeux, du bricolage, mais également des soins dentaires, des produits pour l’hygiène personnelle, des cours de cuisine et des cours préprofessionnels, entre autres. Thomas Scheidegger, dont l’épouse est brésilienne, a visité les lieux. « Nous soutenons ce projet parce que l’avenir de ces enfants sans instruction ni accompagnement, seraient des plus sombres sans une aide directe et efficace, assure-t-il. Au Brésil, les enfants défavorisés n’ont pas de vraie instruction et se voient obligés de travailler pour faire survivre leurs parents et leurs familles. Ce sont de petits boulots, et ils sont exploités. C’est comme ça que, très souvent, ils versent dans la délinquance. »
(pad)
www.am-reconvilier.ch