« On se rappelle que, refusant d’admettre le rejet du parc éolien en votation populaire au mois de septembre 2020, plusieurs démarches ont été lancées pour faire revenir les éoliennes par la petite porte. La première a consisté à recourir contre le résultat de la votation auprès de la Préfecture, et, suite à l’échec de cette démarche, une initiative a été lancée, exigeant un nouveau vote. Dans un arrêt daté du 5 avril 2024, le Tribunal fédéral juge que seule la question de la recevabilité du recours peut être portée devant lui et qu’il n’a, à ce stade, pas à examiner le fond de la contestation. Les recourantes et les recourants dénoncent ce refus de prendre le problème à bras-le-corps, mais en prennent note. La démocratie n’en sort pas gagnante. Il semble donc désormais clair que lorsqu’une décision populaire ne plaît pas à certaines personnes, il suffit de déposer une initiative pour exiger de revoter. La situation n’est pas sans interpeller et soulever une question sérieuse : si la population devait à nouveau rejeter le parc éolien, y aura-t-il un troisième vote ? On n’en est pas encore là pour l’instant et un deuxième vote aura donc lieu. Ce sera l’occasion pour la population de Sonvilier de se mobiliser et de transmettre un signal à nos autorités et aux promoteurs éoliens en glissant à nouveau un NON dans les urnes. Reste à espérer que ce verdict sera, cette fois, définitif. L’Association Sauvez l’Echelette se prépare activement à un nouveau combat et invite la population à se joindre à elle pour faire triompher la démocratie et l’Etat de droit. Ensemble, nous parviendrons à protéger notre région et ses habitants contre la construction d’éoliennes à tout-va. L’éolien n’est que la première étape de la tactique du salami menant à la destruction de notre cadre de vie. Comme le montre l’exemple de Mont-Soleil sur lequel la population de Saint-Imier votera le 9 juin, une fois que les éoliennes sont là, c’est à des parcs photovoltaïques gigantesques en plein champ qu’il faut s’attendre. Notre région vaut mieux que cela », indique l’Association Sauvez l’Echelette dans un communiqué.
(cp)