« L’équipe peut être fière de ce qu’elle a fait au premier tour », relève l’entraîneur de Birse FC. Petit coup d’œil dans le rétro. Avant de s’incliner face à Aurore et la réserve du FCTT, l’équipe née de la fusion entre Bévilard-Malleray, Court et Reconvilier avait remporté ses neuf premiers matchs de championnat, ce qui est juste hallucinant quand on sait que la saison dernière, elle avait sauvé sa peau à deux journées de la fin du championnat. Alors, comment expliquer une telle métamorphose ? « C’est une question de confiance. La mayonnaise a pris très vite et le fait de se placer tout de suite sur les rails du succès a galvanisé l’équipe », analyse Steve Langel. « J’ai aussi le sentiment que la fantastique ambiance qui règne sur et en dehors du terrain a sérieusement contribué à notre série victorieuse. Engranger vingt-sept points en neuf matchs est un scénario que je n’aurais même pas imaginé dans mes rêves. On marchait sur l’eau ! »
Fort ancrage identitaire
Avec un tel parcours, Birse FC est devenue l’équipe à battre et ses adversaires se surpassent pour tenter de créer la sensation. « Si nous avons perdu face à Aurore et la réserve du FCTT, c’est simplement parce qu’ils en voulaient plus que nous. Ce double coup d’arrêt a le mérite de nous ramener sur terre. Vous savez, nous ne sommes pas des stars ! » La promotion n’est pas une obsession à Birse FC qui peut évoluer l’esprit serein, aucune pression n’étant exercée par les dirigeants. L’ossature restera identique au deuxième tour et l’équipe s’appuiera une nouvelle fois sur sa grinta pour faire avancer le schmilblick. « J’avais déjà vécu quelque chose de fort au FCTT au niveau de l’ambiance, mais ici, j’ai le sentiment qu’on dépasse tout. Il y a un fort ancrage identitaire, une super ambiance de village, en résumé. C’est aussi ça la beauté du foot des talus », conclut Steve Langel, visiblement ravi d’avoir porté son choix sur Birse FC.
Olivier Odiet