Combiner de manière unique la justice avec… l’aventure, le sport et la foi chrétienne durant une semaine est une formidable expérience qui sera vécue par trois sportives de la vallée de Tavannes, seules représentantes de la Suisse romande. Le parcours du Muskathlon (42 kilomètres) traverse la savane ougandaise. Ce marathon aura lieu le jeudi 8 juin, mais Nathalie, Jolanda et Kathia s’envoleront déjà le 2 juin pour s’adapter au climat. « Notre principale appréhension se situe au niveau de la chaleur sachant que nous nous sommes entraînées dans le froid et qu’il faudra courir par des températures qui dépasseront très vraisemblablement les 25 degrés », explique Kathia Schaer. « La pauvreté et la faim dans le monde ne me laissent pas indifférente. J’ai envie de mettre une grande pierre à l’édifice en participant à ce projet extraordinaire. Je veux sortir de ma zone de confort, repousser mes limites et m’engager pour les personnes qui vivent dans l’extrême pauvreté », confie-t-elle.
De son côté, Nathalie Schranz relèvera ce défi pour ses 40 ans : « Mon but, c’est d’aider les plus démunis et partager l’amour que j’ai reçu avec les enfants d’Afrique qui me tiennent à cœur. Je suis persuadée que chaque don/engagement fera la différence pour eux. » Même son de cloche pour Jolanda Lerch : « Quel privilège de vivre dans un pays où nous avons tout en abondance. Les enfants qui vivent dans l’extrême pauvreté me tiennent vraiment à cœur et je veux courir pour eux. Combiner un hobby avec un tel projet me motive à fond. »
Quand la solidarité passe avant la performance…
Tous les participant-e-s au Muskathlon cherchent des soutiens pour récolter, en amont du voyage, un montant de Fr. 10’000.-. A noter que Nathalie, Jolanda et Kathia ont d’ores et déjà réussi à réunir cette somme. Les frais annexes (vol, frais sur place) sont à la charge des participant-e-s. « Nous n’avons pas d’objectif au niveau du chrono pour courir ce marathon, notre but étant de faire une différence pour les enfants démunis d’Ouganda et leur donner un avenir meilleur », confient-elles. L’argent récolté est versé à l’ONG Compassion qui répond à la détresse des enfants qui vivent dans l’extrême pauvreté.
Actuellement, plus de 2,2 millions d’enfants dans vingt-sept pays d’Amérique latine, d’Afrique et d’Asie bénéficient d’un accompagnement individuel et d’un soutien complet en collaboration avec les églises locales. Le bureau national de Compassion en Ouganda a commencé son travail en 1980. Aujourd’hui, près de 120’000 enfants et adolescents y sont soutenus dans 424 centres pour enfants Compassion, géré par des églises chrétiennes locales.
Olivier Odiet11
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