Trouver des pistes visant à glisser vers une information positive, fiable et diversifiée est une volonté qui nous anime en permanence depuis la création de notre hebdomadaire en 2007. Face à l’arrivée massive des médias électroniques, nous restons persuadés qu’il reste encore de la place pour la presse papier, gratuite qui plus est. Car cueillir son journal chaque mercredi dans sa boîte aux lettres peut être considéré comme un cadeau dans la mesure où, de nos jours, il est plutôt rare de recevoir un produit sans devoir mettre la main au porte-monnaie. Sortir un journal sans bénéficier de la moindre subvention, mais en comptant uniquement sur les rentrées publicitaires pour le pérenniser est loin d’être une simple formalité et c’est donc grâce à la fidélité de nos annonceurs que cette riche expérience se perpétue contre vents et marées. Se reposer sur ses lauriers offrant l’assurance de disparaitre à vitesse grand V, toute l’équipe de La Semaine remet l’ouvrage sur le métier en sachant pertinemment qu’il n’est pas possible de faire avancer le Schmilblick sans se remettre constamment en question.
En quête de nouvelles idées pour échapper à la routine
L’arrivée imminente de l’année 2025 nous incite forcément à trouver de nouvelles idées pour échapper à la routine. Il est bien clair que le fait d’innover ne veut pas dire que l’on doit tirer un trait sur les valeurs du passé. Non, bien au contraire, nous continuerons à dépenser notre énergie avec passion, dynamisme et inventivité. La presse de proximité doit mettre sa région en vitrine en présentant toutes les facettes de la société, de l’économie à la politique en passant par le sport et la culture. Il est important aussi de réserver une place de choix à toutes les personnes qui travaillent dans l’ombre pour que les sociétés locales puissent rester dans la lumière grâce au bénévolat. Nous avons besoin de ces gens-là. Et c’est avec fierté que nous mettons nos modestes colonnes à leur disposition de manière à les valoriser au maximum. Sans leur dévouement, nos villages ne seraient plus que des cités-dortoirs et c’est justement un tel scénario qu’il faut éviter à tout prix.
Olivier Odiet