Le vaudeville du Groupe Théâtral de Court intitulé «Alors, Arlette heureuse?» sera à nouveau une pièce pleine de quiproquos dans laquelle Mégane Wüthrich interprètera le rôle d’une stripteaseuse (non, messieurs, la belle ne dévoilera rien).
C’est l’histoire d’une nuit de noces à rebondissements où rien ne se passera normalement. Rires garantis, même si Mégane Wüthrich avoue avoir un certain trac avant d’entrer en scène. Mais quel comédien peut se targuer de ne pas connaître cette saine angoisse?
Agitation nocturne
Synopsis: Gontrand de Saint-Moret (Olivier Ruf) rencontre Arlette (Mégane Wüthrich) au «Lapin coquin». Elle est stripteaseuse, lui fils unique est héritier d’une bonne famille. Malgré leurs différences sociales, ils s’aiment et viennent de se marier. Si Arlette a, comme elle le dit avec gouaille, quelques heures de vol, Gontrand, lui, n’a jamais décollé du tarmac. Alors, il tient à sa nuit de noces et attend avec beaucoup d’impatience et un peu d’appréhension de retrouver l’intimité de la chambre conjugale. Evidemment, le sort en a décidé autrement, et la maison familiale des Saint-Moret n’aura jamais connu autant d’agitation que cette nuit-là. Entre le frère d’Arlette (Frédéric Lauber) qui tente de fuir ses deux conquêtes, la belge (Daniela Cancer) et la sicilienne (Juçara Carrupt), qui cherchent à l’assassiner, la mère de Gontrand (Danielle Wyss) qui tire au fusil dans le salon, et des policiers un peu trop zélés (Yves Perrin et Thibault Wyss) mais qui ne comprennent pas grand-chose à tout ça, rien ne va se passer comme prévu.
A noter que cette année, le metteur en scène Francis Schütz sera assisté d’André Christ pour cette pièce en deux actes signée Jean-Claude
Martineau.
Claude Gigandet
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