Les Editions du Raimeux ont présenté le 21 octobre dernier à Courrendlin le livre du photographe Jean-Marc Steiner (alias JMS) « Images et autres mots ». Non pas celles et ceux d’un autre monde, mais de Dame nature capturée autrefois sur des négatifs-positifs et de nos jours en numérique.
Son nom est Steiner, Jean-Marc Steiner. Connu autrefois sous les initiales JMS à l’époque de feu le quotidien « Le Démocrate », ce photographe n’a rien perdu de son ressenti des clic-clac. Né en 1958 en marge des tuyaux de Choindez, il grandit dans le village d’à côté, Courrendlin, puis entame un peu à contrecœur un apprentissage de dessinateur de machines. Mais lorsqu’il trace les lignes sur le papier glacé des plans, il se découvre une passion : coucher des mots et capturer des instants sur ce qui était à l’époque des négatifs ou positifs qu’il développait lui-même.
La curiosité des internautes
De fil en aiguille, Jean-Marc Steiner devient pour un temps le photographe de l’agence de photo de presse BIST (BI pour Bill et ST pour Steiner) devenue une société anonyme qui a été longtemps dirigée par feu Roger Meier et qui existe toujours sous la houlette de l’incontournable Stéphane Gerber. Dès lors, le photographe de Courrendlin dévoile ses clichés dans plusieurs galeries et expositions collectives. Les photos éveillent en des temps plus modernes la curiosité des internautes. « Les réactions sur les réseaux sociaux sur lesquels je publie régulièrement des images accompagnées de textes, et les amis côtoyés pendant la pandémie m’ont incité à publier mes photos et mes écrits qui vont avec », souligne-t-il. D’une plume quasi poétique, il s’inspire d’images de la nature qu’il chérit plus que tout. « Parfois c’est l’image qui amène les textes et d’autres fois l’inverse. »
Format paysage
Au détour d’un échange électronique, Jean-Marc Steiner contacte l’imprimeur-éditeur Cédric Roos de Crémines pour lui proposer de sortir un book. Aux Editions du Raimeux, ce dernier lui suggère un ouvrage sous forme de paysage pour répondre à la plupart de ses clichés qui le sont aussi. « On a choisi une présentation dynamique en format et grandeur dans une reliure cousue fil et une couverture rigide », relève l’éditeur. Tiré à 500 exemplaires, dont une série limitée avec un original numéroté de 1 à 50, le livre se lit les yeux rivés aux pages comme quand on cueille des champignons, ceux que Jean-Marc Steiner aime dénicher et déguster. A l’instar de ses images…
Roland J. Keller
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