Le 17 mars dernier, Jean et Claire Bachmann, de Saint-Imier, ont joyeusement célébré 60 ans d’union en présence des membres du cercle familial.
Jean Bachmann est né en 1934 à Courrendlin et a passé toute son enfance à Saint-Ursanne, y effectuant sa scolarité ainsi qu’à Porrentruy avec un succès très mitigé de son propre aveu. Il fait ensuite un apprentissage de mécanicien de précision à l’usine Thécla où son père exerce comme comptable. Il complète sa formation à l’Ecole d’Ingénieurs de Bienne où il devient ingénieur en mécanique. Une de ses premières expériences professionnelles se déroule dans l’entreprise Wahli à Bévilard.
Claire est née Dapozzo en 1935 à Palaiseau (France, Essonne). Elle y passera ses neuf premières années et le début de sa scolarité. C’est aussi là qu’elle apprend le piano avec sa sœur. Elle arrive en Suisse, à Belp, au printemps 1944 où elle poursuit ses classes en allemand. Elle fait ensuite un apprentissage de fleuriste à Berne, va comme jeune fille au pair en Ecosse dont elle garde un souvenir inoubliable. Elle travaille ensuite aux Grisons, à La Chaux-de-Fonds, à Aarau. C’est là qu’elle rencontre son futur époux. Ils se marient le 17 mars 1962 à Belp. De cette union naîtront quatre enfants puis trois petits-fils. Habitant d’abord dans la vallée de Tavannes, la petite famille déménage à Saint-Imier car Jean a été nommé enseignant au « Tech ». Comme la famille s’agrandit, Jean et Claire décident de construire une maison à Sonvilier dans laquelle tous emménagent à l’automne 1970. Ils y resteront quarante-quatre ans !
Pendant que Jean pédale entre Sonvilier et Saint-Imier pour se rendre au « Tech », Claire devient la cheville ouvrière avec Marianne Schär de la tapisserie du 1100e, toujours exposée à la salle de spectacles de Saint-Imier.
Retraite paisible et active
Souhaitant exprimer davantage sa fibre artistique, Claire ouvre le magasin de fleurs « La Clairière » à St-Imier et le remet après neuf ans d’activité. En 2012, ils ont dû affronter la douleur de perdre un de leurs fils. En 2014, ils vendent la maison familiale et s’installent à Saint-Imier, bénéficiant ainsi de la proximité de tous les services et commerces.
Leur retraite s’écoule paisiblement et activement par la lecture, la marche, le vélo (surtout Jean) le piano pour Claire, l’entretien de quelques plates-bandes et carrés de jardin (Claire bien sûr). Ils entretiennent d’excellentes et chaleureuses relations avec leurs enfants et petits-enfants qu’ils voient très régulièrement. Jean et Claire ont d’ailleurs fêté, avec les membres de ce cercle restreint, le jubilé de ces noces de diamant.
(cp-oo)