« Il y a toute une réflexion qui a été mise en place pour parvenir à ces mesures. Un suivi a été entrepris, ce qui a permis un état des lieux pour développer une stratégie de promotion de la santé plus pertinente. On a ainsi passé en revue les différentes normes et observé si les objectifs ont été atteints pour obtenir ce titre, dont on est fiers », a relevé Tania Schindelholz, cheffe de projet et coordinatrice du label à la Fondation O2, lors d’une récente conférence de presse.
Bénéfices tangibles
Après un travail de plusieurs mois, le village a en effet acquis ce sésame trois étoiles du plus haut niveau. Les solutions adoptées s’articulent autour de six domaines essentiels : la politique communale, l’offre de loisirs, la famille et la solidarité, l’école, la santé au travail et les espaces publics. Pour Nancy Jost, suppléante de la municipalité, cette distinction se traduit par des bénéfices tangibles pour les habitants : « Le fait d’évoluer dans une commune en santé permet de mettre en place des actions qui vont renforcer les compétences, par exemple en créant des places de jeux pour les enfants ! »
« On veut épanouir la population »
Trop souvent, la santé est perçue uniquement sous l’angle des soins médicaux. Ce label, en revanche, met l’accent sur les initiatives qui permettent de maintenir la bonne santé », a relevé le conseiller d’Etat Pierre Alain Schnegg. La Fondation O2 salue cette démarche qui a permis de valoriser tout ce qu’elle met déjà en exergue. « La commune est l’autorité politique qui connaît le mieux la santé de ses habitants, ses besoins et ses spécificités ; elle contribue donc de manière déterminante à offrir à sa population des conditions de vie favorables à son épanouissement », estime Daniel Buchser, le maire du village.
Grâce à ce travail et aux objectifs en matière de promotion du bien-être qu’elle va remplir ces prochaines années, Reconvilier rejoint ainsi les soixante-trois autres villages suisses, le premier du canton de Berne, à obtenir cette reconnaissance. Un honneur nullement usurpé.
Roland J. Keller