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Pas de bla-bla mais des résultats!

Edition N°15 – 17 avril 2024

Devant les médias, l’UDC Moutier a tenu un ton… ferme. Devant, de gauche à droite: Francis Carnal, Patrick Tobler, Marc Tobler. Derrière, de gauche à droite : Georges Egger, Suzanne Kohler, Jean-Bernard Blaser. (photo oo)

C’est en appliquant cette devise et un bon sens cher aux gens de la terre qu’une délégation de l’UDC Moutier a présenté ses principaux axes de campagne en vue des élections municipales du 25 novembre prochain. Sans surprise, la diminution des charges communales est revenue sur le tapis, le parti agrarien estimant qu’il est grand temps d’adopter un train de vie plus modeste sans pour autant se priver de tout.

Il faut se serrer la ceinture sans pour autant opérer des coupes dans les choses essentielles. C’est ce message que l’UDC Moutier a tenu à véhiculer en priorité lors de son point presse organisé vendredi dernier en prévision des élections municipales du 25 novembre. Conseiller municipal en charge des finances, Marc Tobler estime «qu’il faut dépenser l’argent qu’on a et pas celui qu’on espère avoir.» Son fils Patrick, candidat à la mairie, déclare pour sa part «que le but premier, au niveau des finances, est clairement la diminution des charges communales en habituant nos citoyens à bénéficier d’un peu moins de prestations mais en maintenant l’essentiel. Il faut aussi trouver les moyens d’augmenter les recettes en invitant de nouvelles entreprises à s’installer à Moutier.» Et Patrick Tobler d’ajouter: «On peut aussi limiter la charge du personnel de la ville par l’abandon de postes suite au départ à la retraite des titulaires, là où cela est possible en gagnant en productivité. Ce qui est clair: pour maintenir ou même augmenter le pouvoir d’achat des Prévôtois, nous nous opposons à une hausse des impôts, dans l’intérêt de la majorité des citoyens.»

Suzanne en colère!

De son côté, Suzanne Kohler a souligné qu’il manquait un véritable esprit villageois à Moutier. La réticence de certaines sociétés locales à présenter leurs activités dans le cadre de MOUTIER EXPO est un exemple parmi d’autres. «Il faut cesser d’avoir une mentalité de citadins. Moutier a certes un statut de ville, mais cela reste un grand village», relève-t-elle. L’UDC Moutier ne voit pas le futur projet «Espace Gare Sud/Nord» d’un mauvais œil, mais il veillera à éviter la suppression de trop de places de parc. L’école ménagère est un dossier qui titille tout particulièrement le parti agrarien: «On n’a pas attendu le verdict des urnes avant de vendre ce bâtiment. Cette manière de faire est récurrente à Moutier et soutenue par la majorité du Conseil de ville», s’insurge Patrick Tobler.
S’agissant de sa candidature à la mairie, il estime que son adversaire Marcel Winistoerfer ne sera pas facile à détrôner: «C’est un homme apprécié des habitants de Moutier. Il s’attire notamment des sympathies dans sa fonction d’enseignant. Même si ma tâche s’annonce particulièrement ardue, ma candidature apporte un souffle différent et c’est déjà une excellente chose», conclut-il. A noter que l’UDC Moutier présente sept candidats au Conseil municipal (Marc Tobler, sortant; Suzanne Kohler, Daniel Röthlisberger, Didier Studer, Patrick Tobler, Nicole Vogt, Thérèse Zeller) et 21 au Conseil de ville. Ses ambitions? Assurer le statu quo tout en caressant l’espoir de gagner un siège supplémentaire.

Olivier Odiet

Devant les médias, l’UDC Moutier a tenu un ton… ferme. Devant, de gauche à droite: Francis Carnal, Patrick Tobler, Marc Tobler. Derrière, de gauche à droite : Georges Egger, Suzanne Kohler, Jean-Bernard Blaser. (photo oo)

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