Sport

Petite reine d’un jour: ça repart!

Edition N°9 - 4 mars 2020

Le comité en famille s’est présenté le 25 février dernier en conférence de presse à «La Cantinita» de Bévilard: Sandrine Gasser, la maman de Lucien (à gauche) et de Mathias. (photos Roland J. Keller)

Grâce à un nouveau comité juvénile et dynamique, la traditionnelle course Les 24 Heures de la Birse sur les hauts de Reconvilier aura bel et bien lieu les 27 et 28 juin prochains (de 12h à 12h, d’un jour à l’autre). Cette 11e compétition d’endurance – populaire – en solitaire ou en équipe, offre un parcours en boucle alternant partie asphaltée et sentiers forestiers de 5,5 km sur 180 mètres de dénivellation positive. Un jour à pédaler, certes, mais avec beaucoup de haltes-relais!

24 heures en selle? Mais quelle galère! Et non, pas tant que ça. La classique course VTT de la Birse, qui a bien failli s’arrêter l’an passé après dix éditions n’a rien d’une sinécure. Bien au contraire. Petits (dès 14 ans) et grands (de tout temps) pourront à nouveau se mettre en selle les 27 et 28 juin prochains pour rouler les 5,5 km en boucle au départ de la Salle des fêtes de Reconvilier. 

Un start à midi, puis un retour à midi le lendemain, ce n’est pas de tout repos? «Il y en a pour tous les goûts et tous les niveaux. Pas seulement pour les cracks qui veulent réaliser un exploit d’abnégation, mais aussi pour tout un chacun qui veut sortir vainqueur de son propre combat», souligne Lucien (20 ans), qui avec son frère Mathias (25 ans) et leur maman Sandrine Gasser ont repris le flambeau de cette classique qui a bien failli s’arrêter l’an passé.

Une 1/2 Birse

Sous leur impulsion, un nouveau comité s’est donc mis sur pied dont font encore partie Gaspard Berlincourt et Adrien Voutat. N’empêche, c’est quand même long? «C’est pour cela qu’on a créé une nouvelle catégorie, la 1/2 Birse où par équipe de 2 à 6 coureurs il sera possible de rouler 12 heures durant, de midi à minuit. Et rien n’empêche de faire des pauses, même avec le chrono en action», relève Mathias Gasser. Le but étant de réaliser le maximum de tours dans le temps imparti, et ce dans tous les cas de figure, à l’instar de la catégorie électrique, également nouvelle. «Par équipe ou en solo, vous serez chronométrés de la même façon que les autres coureurs, sans qu’un classement ne soit établi. Ce mode de compétition de type «cyclosportive» permet d’éviter d’éventuels abus d’utilisation des moteurs électriques», considère Sandrine Gasser. Au bout de la course, la récompense: un brevet. 

Entre «Fun» et «Solo»

Les «Fun» pourront d’ailleurs s’en donner à cœur joie avec une course relai par équipe. Une catégorie idéale pour tous sportifs souhaitant se lancer dans un effort moins long et usant. Bien sûr, les mordus de la petite reine ne sont pas mis de côté avec la catégorie «Solo». «Celle-ci est réservée à une caste de cyclistes assez fous. Libre choix est laissé à chacun d’organiser sa course. L’effort peut être stoppé aussi longtemps que souhaité», explique encore Lucien Gasser.

Soirées de reconnaissance

Pour donner un avant-goût de cette désormais 11e mythique course régionale unique en son genre (car sur 24 heures), les organisateurs prévoient ce printemps des soirées de reconnaissance du parcours – quasiment à l’identique de la course réelle – pour inciter les amateurs à s’inscrire. Les dates de ces sorties sont à définir, mais les inscriptions sont d’ores et déjà ouvertes… pour tout un chacun.

Roland J. Keller 

Nouveau site internet: www.24hbirse.com

Le comité en famille s’est présenté le 25 février dernier en conférence de presse à «La Cantinita» de Bévilard: Sandrine Gasser, la maman de Lucien (à gauche) et de Mathias. (photos Roland J. Keller)