Rien ne vaut le décor magique du Raimeux pour offrir au public de la région un fabuleux spectacle alliant à la fois sport et folklore. L’édition de 2014 a tellement marqué les esprits qu’on ne pouvait raisonnablement pas passer à côté d’un revira. Il faut dire que Dame météo avait sérieusement contribué à cette réussite, le soleil inondant la place de fête de ses rayons quelques jours seulement après l’apparition de la neige, ce qui causa d’ailleurs de grosses frayeurs aux organisateurs de l’époque. Dix ans après, l’opportunité de remettre la deuxième couche s’est présentée et l’engouement des volontaires susceptibles de relever un tel défi ne s’est pas fait attendre. Nous avons récemment rencontré le président du comité d’organisation Philippe Freiburghaus et son vice-président Roger Grossniklaus pour passer en revue le programme des festivités et les différentes étapes clés inhérentes à la mise en place d’un événement de cette ampleur.
Départ en trombe le vendredi soir déjà
Les réjouissances commenceront le vendredi 28 juin (dès 20 h) avec un volet folklorique qui réunira le groupe Rock Tradition, de Court, et DJ Tom’s (entrée libre). La journée du samedi 29 juin sera réservée aux jeunes lutteurs. Les attentes sont grandes pour la relève du Jura bernois sachant qu’elle compte dans ses rangs des espoirs très talentueux. La musique folklorique égayera le programme récréatif du samedi soir avec les productions des groupes Oergeli Fäger, Kitsch et de DJ Tom’s. Les actifs se mesureront sur les ronds de sciure le dimanche 30 juin avec la présence de très grosses pointures comme Kilian Wenger ou Adrian Walther, par exemple. Les organisateurs espèrent également pouvoir attirer les locomotives du Jura bernois, soit les frères Matthieu et Etienne Burger (Les Prés-d’Orvin) ainsi que le Tramelot Alex Schär ou encore Lukas Renfer. Un point presse aura lieu tout prochainement pour présenter les prix vivants qui viendront récompenser les quatre premiers des actifs et le vainqueur des jeunes lutteurs. Le comité des dons est présidé par Marc Tobler qui coiffait déjà cette même casquette en 2014. Les sources de soutien à cette fête sont multiples : sponsor or, argent, bronze ; annonces dans le livret de fête, banderoles et projection vidéo. Le budget s’élève à plus de 150’000 francs.
Le revers de la médaille
Le choix de la montagne comporte certains inconvénients. On pense bien sûr au montage de l’infrastructure (tente, tribune, douches, toilettes), qui représente un poste du budget particulièrement onéreux.
L’intérêt de la lutte suisse en Romandie est toujours plus important et les organisateurs de cette cuvée 2024 souhaitent promouvoir ce sport qualifié de sain et respectueux par Philippe Freiburghaus et Roger Grossniklaus, qui piaffent d’impatience d’arriver au jour J.
Olivier Odiet