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Revêtement de rêve au tennis

Edition N°13 – 8 avril 2021

Rendre le tennis plus confortable afin de recruter de nouveaux membres, tel est le but que s’est fixé le Tennis Club de Malleray-Bévilard avec la pose d’un nouveau revêtement en terre battue synthétique. Mais, après dix ans d’usure, c’est aussi pour faire face à des économies d’entretien annuel.

Aïe, les articulations ! Refait en 2011, le terrain du Tennis Club de Malleray-Bévilard a fait son temps et usé les baskets. Munie d’une sorte de « goudron spécial » qui permet un bon drainage de l’eau, cette place de jeu est devenue aussi fragile en cas de fortes précipitations. « Oui, on a constaté que, en cas d’orages, forts vents ou tempêtes, le sable ne tient plus », concède Giancarlo Brambilla, président du club depuis trois ans et entraîneur officiel des jeunes. Un homme à tout faire qui s’occupe également de l’entretien des lieux et qui supervise les travaux de remise en état du terrain.

Surface actuelle devenue trop dure

En principe, cette surface de 33 mètres sur 33 mètres (environ 1’000 m2) tient en moyenne entre dix et vingt ans. De plus, il faut l’arroser fréquemment par temps sec. « On a décidé de changer le revêtement le plus vite possible, car on a remarqué une baisse d’effectifs de nos joueurs membres. La surface est devenue trop dure pour les articulations. D’où des gaspillages de chaussures et de balles », estime-t-il.

L’ancien sable ayant été enlevé, une entreprise fribourgeoise va, dès cette semaine, remettre à niveau le terrain et déposer le nouveau revêtement. Le tout devrait être prêt ce vendredi 9 avril. 

Le nouveau court en terre battue rouge synthétique breveté et certifié (ITF SLOW 1) offre des coûts d’entretien réduits. Les plus grands centres de tennis ont d’ailleurs opté pour cette nouvelle technologie (Conipur Pro Clay) en remplaçant la terre battue classique. « Actuellement, dans le Jura bernois, il n’y a que le terrain de tennis de Moutier qui est muni d’une vraie couche de terre battue », précise encore Giancarlo Brambilla. Mais
la mise en place d’un revêtement naturel coûte cher, d’où le choix du synthétique.

Pas d’effet pandémie

Le club a-t-il connu une baisse de participation en ces temps de pandémie ? « Le tennis est un sport qui n’a pas connu trop de baisses, car il se pratique sans contact. Dès lors, on n’a pas été touché directement par cette situation », souligne encore le président. Une nouvelle moquette bonne pour dix ans qui motivera davantage les Federer en herbe… sur brique rouge.

Roland J. Keller