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Sedrun pour oublier Davos et Moléson

Edition N°15 - 17 avril 2019

Les participants aux colonies de vacances de la Vallée de Tavannes 2019 auront la chance de contempler le cadre idyllique de Sedrun. (photo ldd)

Après les mauvaises expériences de Moléson en 2017 et Davos en 2018, les colonies de vacances de la Vallée de Tavannes retournent au Jugendhotel Alpina à Sedrun, un chalet qu’ils connaissent bien puisque 5 éditions y avaient été organisées il y a quelques années. 

«Plusieurs facteurs nous ont incités à retourner à Sedrun», déclare Jonas Perrenoud, co-directeur du camp. «Nous avons croulé sous les mauvaises surprises ces dernières années. En 2017, à Moléson, les équipements de la cuisine nous ont pris de court. Il fallait près de 45 minutes pour faire bouillir de l’eau. Ce n’est pas le genre de chose que l’on teste lors d’une visite». L’autre co-directeur, Mario Bernasconi, affirme toutefois que l’année 2018 à Davos a été la plus compliquée. «Un changement d’organisation est survenu chez le bailleur entre la visite et la signature du contrat, en 2017, et la prise de possession des locaux lors du camp 2018. De plus, l’agence avait installé des bureaux au 4e étage de l’immeuble et il manquait donc une dizaine de lits. Il a été nécessaire de réorganiser le chalet pour que tous les enfants aient un endroit où dormir.» L’agence se situait en Allemagne. Il a donc fallu négocier à distance pour obtenir difficilement un rabais. Jonas Perrenoud ajoute qu’à Sedrun, les contacts avec le bailleur, originaire du Jura, sont bien plus simples: «Bébert habite dans le même quartier et est donc très disponible. Il passe tous les matins pour savoir si tout fonctionne.» 

Des acrobaties pour s’en sortir 

Même si les comptes 2018 ne sont pas tout à fait finalisés, le résultat devrait être satisfaisant. «Il ne faut pas se réjouir trop vite», annonce toutefois Mario. «Beaucoup de sacrifices ont été nécessaires pour rester dans les chiffres noirs, et chaque année est un nouveau défi». Même si le but des colonies n’est pas de générer du bénéfice, les directeurs accordent une grande importance à la stabilité financière. La commune de Reconvilier a malgré tout dû prêter temporairement de l’argent au camp pour pallier un problème de liquidité. 

L’équipe à dû renoncer à un certain luxe pour cela. «Nous n’avons plus de minibus, le week-end de préparation a lieu sur un seul jour, nous ne louons plus de déguisements et devons faire bien d’autres sacrifices» déplore Jonas. «Nous explorons des pistes pour conserver la qualité du camp sans devoir trop changer le prix pour les parents», ajoute Mario. L’un des buts du camp est aussi d’offrir des vacances à un prix abordable pour les parents avec des moyens limités. Si les communes peinent à augmenter leur part de financement en raison de budgets toujours plus serrés, les directeurs pensent que les dons privés sont une piste plus prometteuse. Les deux chefs de camps n’excluent pas non plus la possibilité de monter un dossier et de demander une subvention au Conseil du Jura bernois dès 2020. 

Préparatifs et inscriptions 

L’équipe d’accompagnants est pratiquement au complet et, contrairement aux autres années, la direction n’a pas eu de difficulté à recruter des personnes qualifiées pour l’équipe de la cuisine et de l’infirmerie. L’équipe manque encore de quelques moniteurs de sexe masculin. La direction cherche encore. Les intéressés peuvent s’adresser à Jonas, le directeur, au 079 360 45 19. Les inscriptions ont également le vent en poupe. A peine 15 jours après l’ouverture des inscriptions, le camp était déjà rempli à plus de la moitié. Il reste encore environ une cinquantaine de places disponibles. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 6 mai prochain sur le site www.cvtavannes.ch.

(cp-oo) 

Les participants aux colonies de vacances de la Vallée de Tavannes 2019 auront la chance de contempler le cadre idyllique de Sedrun. (photo ldd)