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Sérénade pour une centenaire

Edition N° 4 – 31 janvier 2024

Marceline Cachelin ne s’attendait pas à recevoir les honneurs de la fanfare sous son balcon à l’occasion de son 100e anniversaire. (photo ldd)

Qui aurait pensé, le 24 janvier 1924, que la toute petite Marceline Schumacher, déposée à l’assistance publique de Zurich, dépasserait si largement le 20e siècle ? Après une année dans la pouponnière des Brenets, elle fut recueillie dans l’institution des Billodes au Locle où elle vécut pendant vingt ans jusqu’à la fin de son apprentissage de technicienne horlogère au Technicum. Elle s’est ensuite installée à La Chaux-de-Fonds pour pratiquer son métier d’horlogère jusqu’à son mariage à Loveresse avec Robert Cachelin, en 1976. Leur retraite se déroula principalement dans leur maison en Espagne pendant 20 ans, mais des raisons de santé les obligèrent à revenir. Son époux est décédé en 2005. La nature heureuse et la capacité de rebondir de Marceline Cachelin l’ont aidée à affronter les situations difficiles rencontrées au cours de sa longue vie. N’ayant pas de famille, ses liens étroits tissés avec ses voisins sont essentiels pour continuer à vivre dans son petit chalet. Marceline Cachelin fut mannequin dans sa jeunesse, mais sa coquetterie ne l’a jamais quittée. Elle est toujours si élégante et soignée que personne ne peut soupçonner son âge. Surprise par la magnifique sérénade que la Fanfare de Loveresse lui a offerte sous son balcon, elle a avoué « que ça valait bien la peine d’arriver à 100 ans » ! Que nos meilleurs vœux de santé l’accompagnent afin qu’elle puisse profiter pleinement de la vie et des bonheurs qu’elle lui réserve. 

(cp) 

Marceline Cachelin ne s’attendait pas à recevoir les honneurs de la fanfare sous son balcon à l’occasion de son 100e anniversaire. (photo ldd)