On ne verse pas dans l’exagération en affirmant que le fossé séparant la 4e de la 3e ligue féminine est tout sauf mince ! C’est d’ailleurs probablement aussi pour cette raison que le choix d’accepter la promotion sur le tapis vert ne s’est pas fait unanimement. Le défi est d’autant plus périlleux que cinq joueuses commençant la compétition ont été intégrées au sein de cette équipe renforcée notamment par les arrivées de Kyme Blaesi et Sandy Affolter. Selon Dominique Kiener, faire jouer la concurrence n’est pas forcément une évidence, les absences pour raisons diverses (blessures, vacances, maladie, professionnelles) venant régulièrement contrarier ses plans.
Agir vite en cas de tension !
Avec une seule victoire enregistrée au premier tour, Birse FC occupe la dernière place du classement sans pour autant être larguée : « L’équipe ne se trouve qu’à deux points du premier non-relégable et tentera crânement sa chance pour échapper à la relégation », signale-t-il. « Je constate que nous payons au prix fort notre manque d’expérience et de tranchant, mais la combativité reste intacte et l’état d’esprit positif, même si certaines tensions peuvent parfois surgir en raison d’une accumulation de frustration. Lorsque la situation devient tendue, il faut discuter et régler le problème tout de suite pour crever l’abcès. » Et Dominique Kiener d’enchaîner : « Dans un groupe de vingt-deux joueuses, on ne recense pas que des caractères dociles et tout le monde ne partirait pas en vacances ensemble. Mais attention, mon équipe ne détient surtout par le monopole d’un tel phénomène. » Le fait d’avoir créé l’équipe junior féminine FF-15 au sein du club constitue la meilleure des décisions en prévision de la pérennisation de l’équipe active. « C’est ça qui va nous sauver ! » s’exclame DK, qui officie également en tant que responsable du foot féminin de Birse FC. Bien qu’une relégation éventuelle ne soit pas considérée comme une catastrophe par Dominique Kiener, il verrait le maintien d’un très bon œil puisque cette catégorie de jeu est plus intéressante au niveau de l’intensité, d’une part, ainsi que de la qualité des terrains et des arbitres, d’autre part. La balle est dans votre camp, les filles !
Olivier Odiet