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Un coup de cœur pour l’Ours !

Edition N°29- 12 août 2020

Après un accouchement douloureux, l’Hôtel de l’Ours à Bellelay a retrouvé son cachet d’antan et toute sa fraîcheur. Le bâtiment, qui va d’ailleurs prendre le nom officiel d’«Auberge de Bellelay» sera séparé en deux entités, soit l’Hôtel de l’Ours et le Restaurant de l’Ours. La réouverture de ce joyau de la gastronomie est fixée au 29 août. Un point presse a été organisé le 20 juillet dernier en présence de Mélanie Moser (hôtel), Nathan Boche (restaurant), François Vorpe (propriétaire), Fabien Vorpe (administrateur) et Frédéric Moser (hôtel). Tous les détails en page 9. (photo Roland J. Keller)

Rénovée, l’Auberge de Bellelay n’attend plus que le 29 août pour révéler ses nouveaux atours. Une porte ouverte est en effet organisée afin de présenter au public la réfection de ce monument du patrimoine historique construit en 1698. Si l’extérieur du bâtiment a su garder son cachet sans retouches, l’intérieur a dû être complètement refait à l’identique. Et cela n’a pas été une mince affaire.

L’Hôtel de l’Ours en a vu de toutes les couleurs. Suite à un dégât d’eau survenu il y a trois ans, la bâtisse s’est considérablement détériorée. Mais pas autant que François Vorpe ne l’aurait imaginé. L’entrepreneur de Tavannes, qui a racheté l’établissement en 2018, en est encore tout abasourdi. «Les eaux usées s’écoulaient un peu partout provoquant notamment une casse du chauffage, arrachant une partie des plafonds et abîmant le sol. Rien n’était aux normes. Et j’ai très vite constaté des manquements au niveau de la sécurité», explique-t-il.

Sous l’œil du Service des monuments historiques

Du coup, la rénovation n’a pas été une mince affaire. Supervisée par l’historien de l’art du Service des monuments historiques du canton de Berne, René Koelliker, un travail de Titan a nécessité la somme rondelette d’un demi-million de francs. «Les infrastructures extérieures n’étaient pas aux normes non plus, notamment en ce qui concerne l’accès des personnes à mobilité réduite», relève encore François Vorpe, qui, avec son fils Fabien, a pu mener le chantier nécessaire à la rénovation. Les deux propriétaires et administrateurs se sont donc attelés à remettre en état les 13 chambres de l’hôtel, toutes avec salles de bains, en tenant compte des critères historiques de chacune d’elles.

Deux tenanciers

En plus, il a fallu dénicher les perles rares susceptibles de faire revivre l’établissement. Le bâtiment, qui va d’ailleurs prendre le nom officiel d’«Auberge de Bellelay», sera séparé en deux entités : l’Hôtel de l’Ours, géré par Frédéric Moser, ancien policier retraité de Tavannes et portraitiste accompli, avec son épouse et sa fille. Puis le Restaurant de l’Ours, également géré, sous la direction du jeune chef français Nathan Boche, lequel, à terme, vise à devenir propriétaire de la partie culinaire. Dans cette optique, François Vorpe a constitué une SA dont l’administrateur n’est autre que Fabien Vorpe qui vise à reprendre la société dans son ensemble, dans le futur.

Entre chaque pierre

Une chose est sûre. L’Ours a retrouvé son cachet d’antan et toute sa fraîcheur. Même les pierres historiques du sol des corridors ont été enlevées, nettoyées et reposées à l’identique une par une. Les chambres ont gardé leur cachet, la cuisine du restaurant s’annonce avec des produits du terroir et le chef expérimenté en provenance du Val de Loire – qui a par ailleurs exercé dans des restaurants étoilés de la région genevoise – a concocté un menu bien de chez nous. Promis. Mais on vous en dira plus dans une prochaine édition !

Roland J. Keller

Après un accouchement douloureux, l’Hôtel de l’Ours à Bellelay a retrouvé son cachet d’antan et toute sa fraîcheur. Le bâtiment, qui va d’ailleurs prendre le nom officiel d’«Auberge de Bellelay» sera séparé en deux entités, soit l’Hôtel de l’Ours et le Restaurant de l’Ours. La réouverture de ce joyau de la gastronomie est fixée au 29 août. Un point presse a été organisé le 20 juillet dernier en présence de Mélanie Moser (hôtel), Nathan Boche (restaurant), François Vorpe (propriétaire), Fabien Vorpe (administrateur) et Frédéric Moser (hôtel). Tous les détails en page 9. (photo Roland J. Keller)