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Un générateur d’affaires ultra-efficace

Edition N°16 – 24 avril 2024

De gauche à droite : Marc Duflon, directeur du chapter Jura bernois-Biel Bienne (JBBB), Hughes Steyner, fondateur du JBB et directeur opérationnel du BNI pour la Suisse, et Nathanaël Morier, designer d’esprit et musicothérapeute, animateur. (photo pab)

D’où pouvait donc provenir cette brillante idée entrepreneuriale, si ce n’est des Etats-Unis !… Mais depuis que les premiers entrepreneurs suisses se sont réunis pour la première fois il y a près de vingt ans sous la coupole du Business Network International (BNI), les chapters (ou chapitres) se sont rapidement multipliés. Pourquoi ? Parce que son efficacité a rapidement dépassé toutes les expectatives, en faisant décoller des entreprises promises à stagner pour avoir frappé aux mauvaises portes. Mais allons-y pas à pas. Vous êtes un entrepreneur en charge d’une PME. Vous connaissez d’autres entrepreneurs, parfois actifs dans d’autres corps de métier que le vôtre. Et vous savez que les recommandations et les contacts sont le meilleur moyen de conclure de nouvelles affaires : selon une étude (AC Nielsen) il s’avère que 98% des entrepreneurs en sont bien conscients. Or, la plupart du temps, ces recommandations dont vous pourriez bénéficier ne surgissent qu’au petit bonheur la chance. Si vous avez la (rarissime) chance d’avoir frappé à la bonne porte grâce à un ami, vous décrocherez de nouvelles affaires. Dans la négative, votre entreprise ne décollera pas. Or, selon la même étude, il s’avère aussi que seuls 3% des entrepreneurs (!) savent mettre en place une stratégie pour obtenir des recommandations d’affaires de la part d’un autre entrepreneur – quelqu’un qui vous connaît, et qui fera appel à son réseau de manière ciblée afin d’obtenir que l’on vous ouvre la porte pour que vous puissiez enfin exposer votre projet et lancer des propositions. C’est ici qu’intervient le BNI.

Une devise aussi humaniste que stratégique

Dans le cadre de leur séance hebdomadaire, où l’on invite à chaque fois une nouvelle société à venir découvrir le BNI, les membres d’un chapter régional échangent des informations ou des requêtes dans un rapport de confiance mutuelle, s’inspirent par le biais d’un exposé de dix minutes effectué par un membre, assistent à l’intervention d’un spécialiste, posent des questions précises ou reçoivent diverses informations. En un mot, le BNI est un réseau d’affaires, mais attention : loin de nous l’idée qu’il vous poussera dans une compétition acharnée et sans âme. « Pour nous, et c’est notre état d’esprit, l’humain et le partage sont au centre, affirme Marc Duflon, directeur du chapter JBBB. A partir du moment où vous vous sentez bien dans une relation commerciale et que vous prenez plaisir à travailler, tout le reste devient secondaire. Si je me sens bien en vous recommandant à un ami ou à un client parce que j’ai confiance en vous, et que j’estime votre travail, vous progresserez. La devise du BNI, « Qui donne reçoit », signifie aussi qu’il faut semer, et semer encore. Ayez confiance, et ne soyez pas impatient. La récolte sera pour plus tard. En ayant frappé aux bonnes portes, vous récolterez sans aucun doute les bons fruits. »

Pablo Davila

De gauche à droite : Marc Duflon, directeur du chapter Jura bernois-Biel Bienne (JBBB), Hughes Steyner, fondateur du JBB et directeur opérationnel du BNI pour la Suisse, et Nathanaël Morier, designer d’esprit et musicothérapeute, animateur. (photo pab)