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Un pasteur publie ses convictions

Edition N°34 – 21 septembre 2022

Marcel Niederhauser : « Nous vivons dans un monde qui se fragilise de plus en plus. Il me semble important qu’un pasteur enseigne l’Eglise pour qu’elle soit équipée afin d’être pertinente. » (photo cag)

Marcel Niederhauser, pasteur au Centre Evangélique Tavannes (CET) met toute son expérience et ses convictions au service des personnes intéressées par une découverte de la vie chrétienne au sein d’une église évangélique. Dans ce but, il vient de publier en autoédition deux livres qui se complètent : 

« Equipée. Une église équipée est pertinente dans un monde fragile ! »
« Equipé. Un chrétien équipé reste en chemin dans un monde fragile ! »

Marcel Niederhauser (63 ans) est à la tête du CET. C’est l’une des églises connaissant la plus forte progression du Jura bernois. Les cultes hebdomadaires rassemblent en moyenne 350 personnes. 

– Marcel, pourquoi avoir publié vos convictions sous forme de deux ouvrages ? 

– Nous vivons dans un monde qui se fragilise de plus en plus. Il me semble important qu’un pasteur enseigne l’Eglise pour qu’elle soit équipée afin d’être pertinente. Dans le premier volume, je traite de thèmes qui aideront entre autres aux Eglises d’être à leur place, crédibles. Cela aide à comprendre ce qui est important pour que les personnes qui ne fréquentent pas d’église croient davantage dans ce que l’église peut apporter venant de Dieu dans ce monde fragile. 

Le deuxième livre aborde des thèmes plus personnels : comment par exemple gérer les problèmes, les difficultés, comment croître dans sa maturité avec Dieu, comment être un témoin sur son lieu de travail et dans ses relations quotidiennes. J’avais à cœur depuis plusieurs années d’aider les chrétiens à aller à la rencontre des personnes qui souffrent sur plusieurs plans et qui cherchent leur identité. Je pense que nous, chrétiens, avons des réponses à donner au moyen de la Bible. J’ai particulièrement aimé aborder le thème de comment vivre l’église selon la Parole de Dieu. Selon moi, une église doit être accueillante, faire envie, nourrir spirituellement les personnes. Les gens viennent le dimanche matin souvent après avoir vécu une semaine chargée. Il est important que ces personnes repartent du culte, encouragées. Qu’elles puissent affirmer que le contenu du culte leur a fait du bien. Parfois c’est un chant, un témoignage, un texte biblique, un extrait de la prédication, un temps de prière qui les a touchés. Mon ardent désir est que les personnes de notre région puissent davantage découvrir Dieu tel qu’il est, et vivre une relation avec Dieu telle qu’il le souhaite, simple, authentique, profonde. Qu’elles soient encouragées et enseignées pour accorder leur confiance à Dieu par rapport à l’avenir dans ce monde où tout se complique. 

– Dans votre deuxième livre, vous accordez un espace important aux problèmes relationnels. Suggérez-vous également des pistes pour les résoudre ?   

– Oui, bien sûr. Vous savez, j’ai un diplôme de polymécanicien. Pendant vingt ans, j’ai travaillé dans l’industrie des machines avant d’exercer à plein temps un ministère pastoral. Les conflits, les malentendus, les querelles, les disputes, les séparations s’observent partout. En lisant attentivement la Bible, nous découvrons bien des causes de problèmes relationnels. Mais il y a des solutions. Nous sommes tous différents. Nous pensons, agissons et évaluons les choses différemment et c’est normal. Mais là où je vois un problème, c’est que trop souvent les mêmes problèmes, les mêmes malentendus se répètent, suite aux mêmes raisons, aux mêmes erreurs.  

– Pourquoi, selon vous ? 

– On ne s’applique pas et on ne prend pas le temps d’analyser les raisons qui engendrent ces malentendus et ces conflits. Dans mon livre, je cite de nombreux textes bibliques qui décrivent de telles situations. Mais ce qui est réjouissant et que nous devons communiquer, c’est que la Bible indique des chemins éprouvés pour résoudre les conflits. Je le répète à plusieurs reprises : rien dans ce monde ne va m’amener au but ultime de ma vie, c’est-à-dire le paradis. Soyons reconnaissants pour tout ce que nous avons reçu dans la vie. Mais n’oublions pas que ce qui nous ouvre le chemin vers le paradis, c’est un cœur sauvé, purifié et rempli de la présence de Dieu. 

Merci pasteur pour cette conclusion qui constitue un avertissement et une promesse à laquelle nous pouvons tous nous accrocher.

Ces deux ouvrages peuvent être commandés à l’auteur :
marcel@cet.ch ou www.cet.ch

Propos recueillis par Charles-André Geiser  

Marcel Niederhauser : « Nous vivons dans un monde qui se fragilise de plus en plus. Il me semble important qu’un pasteur enseigne l’Eglise pour qu’elle soit équipée afin d’être pertinente. » (photo cag)