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Edition N°41 – 10 novembre 2021

Denis Gerber : « Je ne joue pas ma vie sur cette élection ! » (photo oo)

Le PLR Saint-Imier a du coffre et du répondant. Plutôt que d’attendre sagement 2022 pour présenter un candidat à la mairie, il s’est attelé à dénicher un membre disposant du profil requis pour figurer sur une liste lors de l’élection complémentaire du 28 novembre. Son choix s’est porté sur une valeur sûre : Denis Gerber. Sa grande expérience acquise au sein du législatif, de l’exécutif de Saint-Imier et au CJB lui confère un rôle de favori qu’il balaie de manière expéditive : « Une élection reste une élection. Il faut se méfier de ce genre de considérations », confie-t-il.

Denis Gerber, c’est la force tranquille, l’incarnation du dévouement. Quand on a besoin de lui, il répond toujours présent. Sur ce coup-là, il s’est quand même donné un temps de réflexion de manière à prendre sa décision d’un commun accord avec sa famille. Qu’on se comprenne bien. En se portant candidat, il ne le fait pas pour lui, mais pour son parti : « Vous savez, je ne joue pas ma vie sur cette élection ! Je me suis volontiers mis à disposition du PLR, après advienne que pourra. » La réputation flatteuse qu’il véhicule à Saint-Imier s’est construite durant plusieurs décennies en tant qu’enseignant et directeur de l’école secondaire. Mais pas seulement. Il a également œuvré au sein du législatif et de l’exécutif de Saint-Imier. Denis Gerber siège actuellement au CJB où il préside la commission sécurité et finances (SEFIN). Il assume également la présidence de l’Association des diabétiques du Jura bernois depuis 2014.

En cas d’élection à la mairie de Saint-Imier, il prévoit d’alléger ses mandats politiques au CJB pour « ne pas exploser ! » s’exclame-t-il. Trouver le bon équilibre est un exercice que Denis Gerber maîtrise à la perfection, ce qui lui permet d’évoluer sereinement partout où il passe. Tout plaide donc en sa faveur. Sauf son âge (ndlr : 72 ans) , diront les esprits chagrins. Du moment que tous les critères sont remplis pour assurer la succession de Patrick Tanner, se focaliser sur ce facteur-là relève de la pure mesquinerie. Cet argument est d’autant plus « léger » que suite à cet intérim d’une année, le PLR Saint-Imier devrait, à moins d’un coup de théâtre, lancer dans le bain son jeune et prometteur talent de la politique Corentin Jeanneret qui ne s’est pas présenté maintenant en raison du stage de notaire qu’il n’a pas encore terminé.

Prudence de mise

Invité à émettre un pronostic sur cette élection complémentaire à la mairie, Denis Gerber affiche une grande prudence puisqu’il n’arrive pas véritablement à palper ce qui se trame dans les autres partis : « La campagne est assez mystérieuse pour ne pas dire bizarre. Comme aucun mot d’ordre officiel n’est donné par les autres partis, c’est à moi de convaincre les électrices et les électeurs. Et si ce duel avec Bettina Zürcher ne devait pas tourner en ma faveur, je n’éprouverais aucune peine à accepter la défaite. » Denis Gerber ne manque pas une miette de la politique locale et régionale. En prévision du départ de Moutier dans le canton du Jura, il espère que le Jura bernois reste soudé car si des querelles devaient interveni1r dans les villages pour récupérer des services administratifs, Bienne risque de mettre tout le monde d’accord : « Pour l’instant, je n’ai pas trop de craintes à ce niveau-là, mais il s’agit quand même d’être attentif et de procéder à une juste répartition des différents services en n’oubliant pas des endroits excentrés comme La Neuveville, par exemple. »

S’agissant des projets que Denis Gerber qualifie de première importance pour Saint-Imier, on mentionnera les anciens abattoirs (lire La Semaine du 20 octobre 2021), la Migros, les bâtiments des services techniques, l’ancien ceff santé et la piscine extérieure. Un autre dossier lui tient particulièrement à cœur : celui du terrain de Fin-des-fourches qui, selon lui, mériterait une modernisation globale de manière à remplir les conditions requises dans le cas où la première équipe du FC Saint-Imier devait accéder à l’échelon supérieur. Joli programme, non ?

Olivier Odiet

Denis Gerber : « Je ne joue pas ma vie sur cette élection ! » (photo oo)