On l’espérait, ce beau temps pour cette 9e édition du Graitricks, né en 2006, où tout avait été minutieusement préparé pour que la fête soit belle. Et elle le fut, le samedi, mis à part de belles bourrasques qui ont obligé les organisateurs à modifier le programme, à l’instar du Graitricks sprint, une course qui devait emmener une vingtaine de solides sur les hauteurs de la montagne du même nom. Départ dans la manif, sur les pâturages du Bérou, à Sur Chaux, et rendez-vous 600 mètres plus haut au sommet, par les échelles. Trois catégories : avec sac, sans sac ou vélideltistes qui auraient dû regagner la plaine avec leurs engins volants. Trop dangereux, trop de vent ont décrété les responsables, donc retour à pinces ! Dommage, cette course comptait pourtant pour le championnat suisse.
Changement de paradigmes le dimanche avec un temps couvert, plus frais et sans vent. « Tout ce qui n’a pas pu être vu le jour précédent a pu être réalisé, en augmentant les cadences avec encore plus de monde. Les parapentes cloués au sol le samedi s’en sont donc donné à cœur joie et ont coloré le ciel », souligne Nadia Meier, responsable administratrice.
Autres démos
On en a tout de même vu de toutes les couleurs : parapente acrobatique, base-jump, largages de wingsuit, parapente ou parachute depuis un hélicoptère, speedflying, vols biplaces, démonstrations de modélisme, démonstration d’avion acrobatique avec Christoph Meyer, (pas le chanteur), orfèvre en la matière qui a commenté en direct ses figures, étant relié à la sono de la manif. Il aura fallu malheureusement écourter ou supprimer quelques démonstrations le samedi. Le vent a soufflé parfois si fort qu’il a renversé toutes les barrières sur lesquelles étaient placés les sponsors, et même fait trembler la tour de dix mètres où se trouvaient le présentateur et ses invités. La manifestation, qui a lieu tous les deux ans, devrait marquer en 2026 les 20 ans du Graitricks et pourrait bien être marquée d’une pierre blanche !
Claude Gigandet