La Salle des Fêtes de Reconvilier n’était pas trop spacieuse le soir du dimanche 18 novembre pour accueillir 500 personnes. Elles étaient présentes pour célébrer dans la joie et la reconnaissance les 25 ans de ce type de rencontres. Plus de 200 rencontres, à raison de 9 annuellement, le 3e dimanche du mois, n’ont cessé de s’enchaîner.
La soirée était présidée par Christian Sollberger, pasteur de l’Eglise évangélique mennonite de Tavannes. Organisées par un groupe d’hommes et de femmes membres des diverses églises évangéliques de la région, ces rencontres, comme le titre l’indique, sont tournées vers les louanges adressées à Dieu, à Jésus-Christ et au Saint-Esprit. Le programme traditionnel accorde à l’expression de la foi, des chants en français composés par des auteurs et compositeurs de plusieurs horizons, y compris de la vallée de Tavannes.
Sauf exception, un orateur ou une oratrice bien connue sur le plan international aborde un thème destiné à fortifier la foi ou à donner des informations susceptibles d’encourager une démarche de confiance envers Dieu. La soirée du 18 novembre offrit au public la joie d’être entraîné, dans plus d’une quinzaine de chants, par 3 groupes musicaux régionaux s’étant produit au cours des 25 dernières années.
Témoignages positifs
C’est ainsi que l’on vit sur scène et entendit le chanteur jurassien Philippe Decourroux, accompagné par le Jurassic Praise Band. La presse suisse a mis en évidence ces dernières semaines qu’il était un ami proche du gynécologue congolais Denis Mukwege, l’homme qui se charge de rétablir les femmes mutilées. Une composition de Philippe Decourroux, chanteur connu au-delà de nos frontières, résuma à elle seule le point fort de ce jubilé. Une profonde émotion était d’ailleurs perceptible sur scène et dans la salle lors de l’interprétation du chant en question. Cette soirée anniversaire était jalonnée de témoignages relatant des expériences très positives vécues par des personnes ayant participés à l’une ou plusieurs de ces soirées. A l’issue de la soirée, des tables garnies de succulentes victuailles invitaient aux contacts sans distinctions de générations ou d’églises.
Charles-André Geiser