Malgré les investissements significatifs consentis pour le développement du modèle VIVA, l’exercice se clôt sur un bénéfice de 35’000 francs et une situation financière saine.
L’émergence d’un nouveau métier à haute valeur ajoutée
L’année 2024 a été marquée par un développement record de l’ambulatoire avec une augmentation de 20 % pour les consultations somatiques et de 8 % pour celles qui concernent la psychiatrie.
Grâce à la diversité de ses activités – médecine de proximité, soins aigus somatiques et psychiatriques, EMS – le Réseau de l’Arc a pu faire émerger le modèle VIVA, basé sur la prévention, l’intégration et la maîtrise des coûts, en partenariat avec Visana et le canton de Berne. Cette nouvelle réalité des soins intégrés a permis à l’organisation d’offrir à l’ensemble de son bassin de population, la seule assurance LAMal de Suisse à n’avoir pas augmenté ses primes en 2025, un fait inédit dans le contexte actuel. En misant sur la santé durable, l’accompagnement personnalisé et la coordination des parcours de soins, le nombre de membres a doublé en une année. Ce nouveau modèle a permis l’émergence d’un nouveau métier à haute valeur ajoutée : gestionnaire de santé. Bras droit des médecins généralistes, ils accompagnent les membres dans leur parcours de santé et sont devenus un maillon essentiel de la chaîne des soins. Dans la même veine, de nouveaux services ont pu voir le jour, avec notamment l’hospitalisation à domicile qui a déjà permis à 188 patients du Réseau de l’Arc de poursuivre leur convalescence dans le confort de leur domicile plutôt qu’à l’hôpital.
Investir aujourd’hui pour la santé de demain
L’ouverture de nouveaux Medicentres à Valbirse et à Saint-Imier, la rénovation de ses hôpitaux et l’harmonisation de ses outils informatiques – notamment en psychiatrie – témoignent de la volonté du Réseau de l’Arc d’investir dans un système de santé moderne, cohérent et accessible. Ce dynamisme renforce l’ensemble de la chaîne de soins, condition essentielle d’une médecine intégrée et de qualité. En réunissant des acteurs publics et privés au sein d’une même structure, le Réseau de l’Arc démontre qu’un tel partenariat n’est pas seulement possible, mais qu’il fonctionne. Dans un climat marqué par les incertitudes, ce modèle intégré à tous les niveaux fait figure d’exception et ouvre des perspectives nouvelles pour le système de santé suisse.
Ces bonnes nouvelles résultent également de l’extraordinaire travail des équipes. Au sein du Réseau de l’Arc, les 1’250 collaboratrices et collaborateurs savent combien il est important de placer le patient au centre de leurs préoccupations. Ils ont démontré leur capacité à innover, à s’adapter et à se dépasser pour s’occuper chaque jour de la santé des habitants de l’Arc jurassien. (cp)