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« L’humain passe avant le business ! »

Edition N°10- 16 mars 2022

Pascal Crelier : « Une réunion du BNI, c’est un excellent tremplin pour la journée. » (photo ldd)

Fondé lors de l’assemblée constitutive du 23 mai 2019, le chapter Jura bernois-Bienne du BNI est en passe de retrouver le dynamisme qui l’animait avant la pandémie. Ce regain d’intérêt est d’autant plus probable que la journée des visiteurs du jeudi 17 mars va naturellement générer de nouveaux membres. Etat des lieux avec Pascal Crelier, troisième directeur du chapter après Claude-Alain Voiblet et Guillaume Rime.    

Trouver les connexions qui donneront davantage de volume à vos affaires par le biais du réseautage : tel est le rôle du Business Network International (BNI), leader mondial de la recommandation d’affaires. La création du chapter Jura bernois-Bienne remonte au 23 mai 2019. Après Claude-Alain Voiblet et Guillaume Rime, la fonction de directeur incombe au photographe Pascal Crelier, de Péry, qui passera la main à Emilie Machold début avril. « Notre chapter manque cruellement de dames et l’arrivée imminente de deux représentantes féminines au comité directeur va peut-être combler ce déficit. J’en serais le premier ravi », explique Pascal Crelier, qui relève au passage que le chapter Jura bernois-Bienne mise sur la journée des visiteurs du jeudi 17 mars pour se replacer dans une nouvelle dynamique : « Après trois ans d’existence, certains membres présents depuis le départ ont pu créer un réseau solide grâce au concept BNI et n’avaient plus forcément le feu sacré, ce qui explique une légère diminution de notre effectif », poursuit-il. « Je dresse un bilan positif de l’année passée au poste de directeur. En me mettant sur le devant de la scène, je redoutais d’en ramasser plein la poire, mais ce ne fut pas le cas. Nous sommes vraiment une chouette équipe. C’était une très belle expérience, mais je suis néanmoins content de passer la main. Il est important de faire souffler un vent frais et d’amener d’autres compétences à la tête du chapter. » Respectivement directeur, trésorier et coordinateur des membres, Pascal Crelier, Philippe Niederhauser et Pierre Julien seront remplacés au comité directeur par Emilie Machold, Alfredo Mortellaro et Andrea Flückiger. Le passage de témoin est fixé au début du mois d’avril. Parmi ses objectifs, le chapter Jura bernois-Bienne souhaite se lier avec celui de Lyss. La future directrice étant parfaitement bilingue, la communion souhaitée devrait logiquement dépasser le stade des intentions.

Qui donne, reçoit !

Les membres du chapter Jura bernois-Bienne se retrouvent chaque jeudi matin à 6 h 30 au restaurant de l’Union, à Bienne. Ils n’ont qu’une trentaine de secondes pour se présenter et doivent naturellement être le plus percutant possible lors de cette brève intervention. La grande force du BNI, c’est le sérieux et l’efficacité des recommandations : « Les contacts ne sont pas proposés à la légère », explique Pascal Crelier. « Lorsqu’un entrepreneur recommande un artisan, c’est qu’il a l’assurance que le travail sera bien fait. On ne rigole pas avec ça. Il en va tout simplement de la crédibilité du chapter. » Et Pascal Crelier d’ajouter : « Une réunion du BNI, c’est un excellent tremplin pour la journée. C’est très stimulant de se rencontrer entre membres et invités et de voir que tout est placé sous le signe de l’entraide et du partage.

Tout est mis en œuvre pour que l’organisation soit performante et rien n’est jamais laissé au hasard, c’est vrai, mais au bout du compte, l’humain passe avant le business. Ces liens d’amitié n’ont pas de prix ! » Réseau d’affaires dont les membres font une priorité de la devise «Qui donne, reçoit», le BNI est un accélérateur de contacts qui engendre des résultats vertigineux. Jugez plutôt : en 2021, le chapter Jura bernois-Bienne a généré plus de six millions de chiffre d’affaires et le début de l’année 2022 est lui aussi à la hauteur des attentes avec un montant de Fr. 880’000.- tombés dans l’escarcelle du chapter. Compte tenu de cette manne comptable impressionnante, le montant de la cotisation qui s’élève à 1500.- francs, plus les frais de salle et des petits déjeuners, n’a rien d’effrayant ! Moralité : le BNI, c’est pas cher et ça peut rapporter gros. Qui dit mieux ?

Olivier Odiet

Pascal Crelier : « Une réunion du BNI, c’est un excellent tremplin pour la journée. » (photo ldd)