Partageant la fonction de président du HC Bienne avec Stéphanie Mérillat, Patrick Stalder coiffe également la casquette de CEO de l’entreprise Winox. Deux fonctions parfaitement compatibles à l’exception d’un agenda trop chargé. Il croit dur comme fer à l’éventualité de voir le HC Bienne remporter le titre national cette année et mettre ainsi un terme à quarante ans de disette. Mais n’allons pas trop vite en besogne : il s’agit d’abord de dompter l’Ours. Tout sauf une mince affaire…
Patrick Stalder, quand l’entreprise Winox a-t-elle été fondée ?
– Notre entreprise familiale a été fondée en 1971.
Combien de collaborateurs/trices votre entreprise emploie-t-elle ?
– Nous occupons actuellement entre 35 et 40 collaborateurs/trices en Suisse.
Quelles sont les valeurs d’entreprise qui vous tiennent particulièrement à cœur ?
– Notre PME veut être professionnelle et innovative en gardant son côté et ses valeurs familiales.
On peut imaginer que le tournant énergétique figure sur la liste de vos priorités. Que mettez-vous concrètement en œuvre dans un souci écologique ?
– La liste des mesures mises en place est relativement longue. Cela va du recycling quotidien au changement des moyens de transport de nos produits. Nous sommes également devenus membre du Responsible Jewellery Council et avons obtenu une certification auditée de Swiss Climate.
Quels sont les projets de développement qui se trouvent dans votre pipeline à court ou moyen terme ?
– Notre entreprise va déménager dans de nouveaux locaux à Longeau en fin de cette année. L’aboutissement de cette construction et la définition de ce nouveau site est un bel objectif à court et moyen terme.
Les entreprises disposent d’une large palette de possibilités en matière de marketing, pourquoi avez-vous opté spécifiquement pour un club de hockey sur glace ?
– Nos gens, notre entreprise, nos clients sont fortement ancrés dans la région. Tout comme le HC Bienne ! Quelque part, nous partageons une passion commune pour nos produits et pour notre club.
Qu’attendez-vous concrètement de la collaboration avec le club seelandais ?
– C’est pour moi une superbe plateforme de rencontres tant au niveau privé que professionnel.
Trouvez-vous des similitudes entre la philosophie de votre entreprise et celle du HC Bienne ?
– Clairement ! La philosophie et les valeurs des deux entreprises se rejoignent. L’ambition et la structure professionnelle du HC Bienne se retrouvent également chez Winox. Et le côté entreprise de famille se retrouve au HC Bienne. Je pense d’ailleurs que c’est une des clés de notre succès.
Pensez-vous que le HC Bienne a le format requis pour décrocher cette année un titre derrière lequel il patine depuis quarante ans ?
– Oui, bien sûr que j’y crois ! Mais il y a sept autres équipes qui ont aussi ce format. Alors, on verra…
A quel niveau le cumul des fonctions de coprésident du HC Bienne et de CEO d’un sponsor principal de ce même club pourrait-il engendrer des complications ?
– A l’exception d’un agenda trop chargé, le fait de jouer sur ces deux tableaux n’engendre pas l’ombre d’une incompatibilité.
Si vous deviez définir le HC Bienne en deux mots, lesquels seraient-ils ?
– Fun and successful !
Quelles sont les principales différences entre le HC Bienne version 2021-2022 et l’équipe actuelle ?
– Le succès de l’équipe repose sur davantage d’épaules. Et cette saison, nous avons été largement épargnés de blessures.
Quel est l’adversaire que vous redoutez le plus dans la course au titre et pourquoi ?
– Toutes les équipes qualifiées pour les play-off / pré-play-off ont un niveau redoutable…
– Bienne se situe au sommet de la hiérarchie nationale au niveau sportif. Comment souhaitez-vous procéder pour être encore plus performant économiquement à court ou moyen terme ?
– Nous nous fixons des objectifs à divers niveaux. Digitalisation, élargissement de notre base de supporters, optimisation de notre gastronomie, etc. Le HC Bienne va devoir progresser et augmenter ses ressources financières pour ne pas reculer.
Propos recueillis par Olivier Odiet