Actualités

A l’eau, la foire ?

Edition N°14 - 13 avril 2022

Un vent à décorner des bœufs, une pluie incessante et une température fraîche ont eu raison de la foire prévôtoise de printemps. Après deux ans d’absence, la relance de cette manifestation s’est noyée dans l’ignorance alors qu’elle est normalement chère aux badauds, aux familles et aux enfants pour qui cet événement bisannuel est synonyme de petit plus, en jouets ou en « chlèque ».

Exit la foire aux cramias et celle des bolets qui changent de nom pour devenir sobrement foire prévôtoise de printemps et d’automne. Un parcours modifié aussi, où l’on a supprimé du circuit le passage du Centre (entre le Soleil et le Tabou) qui était peu fréquenté, selon certains forains. Cependant, alors que les rues de l’Hôtel de ville, Prévôté et Centrale sont normalement aussi occupées par les chalands, il n’en était rien cette fois. Sur cinquante-cinq inscrits auprès de la police administrative, beaucoup se sont désistés. Ils n’étaient qu’une quinzaine à braver les intempéries, réunis autour de la zone piétonne.

A mettre aux oubliettes

Il fallait une bonne dose d’objectivité, être chaudement habillé avec capuche ou parapluie pour serpenter entre les rares bancs de ce rendez-vous printanier. Beaucoup de commerçants avaient déjà plié bagages en début d’après-midi et renoncé à se faire rincer pour une clientèle plus que discrète. Une foire de misère qui ne restera pas dans les annales. Dommage qu’après deux ans de disette, il aura fallu que les éléments se liguent contre cette manifestation d’ordinaire bien sympathique.

Claude Gigandet