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Apprenti… sage orienté sur le génie civil !

Edition N°2 – 18 janvier 2023

Apprenti passionné et appliqué, Kéo Weber a trouvé le bon équilibre entre sa formation et le sport. (photo cag)

Apprenti dessinateur en génie civil à Moutier, Kéo Weber (16 ans) se passionne pour les bâtiments, les ponts et les routes. Au terme de sa formation de quatre ans, il s’orientera selon toute vraisemblance vers une maturité professionnelle et s’offrira ainsi des perspectives particulièrement stimulantes.   

Kéo Weber a toujours habité au Fuet, aux Vieux Chemins, une rue très tranquille. Il a suivi toute sa scolarité dans les écoles de la commune de Saicourt. « C’est en 10H que j’ai commencé de chercher une place d’apprentissage. Si je devais donner un conseil aux jeunes qui suivent encore les cours de l’école obligatoire, c’est de s’y prendre assez tôt », confie-t-il. « J’apprends dessinateur en génie civil. Mon apprentissage s’effectue à Moutier. Pour l’école professionnelle en division artisanale, je me rends à Delémont le jeudi et le vendredi toute la journée. J’ai commencé en août 2022 une formation de quatre ans. Si tout va bien, je m’orienterai ensuite vers une maturité professionnelle. » Pour se rendre à sa place d’apprentissage ou à l’école professionnelle, Kéo Weber part de chez lui à 6 h du matin en car jusqu’à Reconvilier et ensuite en train. Il est de retour dans sa famille à 18 h. « L’école, c’est cool. Je vois des copains et pendant les pauses on a le temps de discuter entre nous. Nous sommes une douzaine en classe et l’ambiance est bonne », poursuit-il. « J’aime beaucoup les leçons de mathématiques, et tout ce qui est en lien avec ce métier, soit les bâtiments, les ponts et les routes me passionne. J’avais aussi suivi des stages dans d’autres métiers et en architecture, mais ma préférence est allée vers le génie civil. » 

Pour les bâtiments, les dessinateurs en génie civil travaillent avec les architectes qui leur donnent les plans. Par contre, pour la construction des routes et des ponts, c’est beaucoup plus complexe. « Je découvre qu’il faut tenir compte des virages, des pentes, de plusieurs couches de revêtements et de l’eau qui part dans des canalisations. » 

Compétiteur ambitieux

Depuis une année environ, Kéo Weber pratique le VTT de compétition dans la catégorie Enduro. « Cette discipline se dispute en quatre ou cinq étapes, de trois à douze minutes, qui s’enchaînent dans des descentes sur des terrains plus ou moins accidentés. Nous montons tous ensemble sans tenir compte des chronos. Ensuite, nous formons une colonne et chaque trente secondes, l’un de nous s’élance dans la descente. Après une pause, nous remontons la pente suivante pour nous élancer dans la deuxième étape et ainsi de suite jusqu’à l’arrivée finale. La saison dernière, j’ai disputé une dizaine de courses en Suisse et en France. Mon objectif était de pouvoir une fois monter sur le podium. Je l’ai atteint à une reprise. Cette année, je passe en catégorie junior (dès 16 ans et plus). Ma tâche s’annonce particulièrement ardue en raison de l’âge plus élevé de mes concurrents, mais le plaisir passe avant le classement. En hiver, je pratique le ski et le snowboard, souvent en Valais. J’aime aussi écouter de la musique sur mon téléphone. Ma préférence va au rap en plusieurs langues. » 

Merci Kéo de nous avoir accordé une partie de votre précieux temps, après une journée bien chargée. Nous vous souhaitons moult satisfactions dans votre apprentissage et la pratique de votre sport préféré.

Charles-André Geiser

Apprenti passionné et appliqué, Kéo Weber a trouvé le bon équilibre entre sa formation et le sport. (photo cag)