Tout en précisant que l’offre n’est pas équivalente dans toutes les régions, il estime qu’il existe un service d’urgence psychiatrique dans la plupart d’entre elles et que l’offre « relais » censée permettre aux parents de respirer est adaptée aux besoins. Le gouvernement énumère les différentes options qui permettraient aux familles de répondre à une situation de crise ou de trouver des possibilités de soutien ambulatoire durant les phases particulièrement difficiles.
Parents trop souvent livrés à eux-mêmes
L’association Autisme, Ressources et Compétences (AuReCo) prend acte des réponses de l’Exécutif mais se doit de préciser qu’elle remarque quotidiennement que les solutions décrites sont, au mieux, méconnues, au pire, inexistantes dans la région francophone du canton de Berne. En effet, la réalité démontre que de nombreux parents de notre région arrivent à leurs limites. Ils sont très souvent livrés à eux-mêmes parce que leur enfant n’entre pas dans les critères d’admission ou de prise en charge des institutions existantes. L’expérience vécue par plusieurs familles relève une situation non satisfaisante et, parfois même traumatisante, de couverture pédopsychiatrique, notamment pour les francophones. En cas de situation de crise, il est pratiquement impossible d’obtenir une aide rapide dispensée en français et par des personnes ayant des connaissances de ces troubles.
Témoin de ces situations alarmantes, AuReCo va donc poursuivre son travail pour améliorer les conditions de vie des enfants présentant un TSA ainsi que celles de leur famille.
Prévenir toute mise en danger du bien-être de l’enfant
Il est nécessaire de développer rapidement les offres régionales pour prévenir toute mise en danger du bien-être de l’enfant et pour obtenir des aides ponctuelles « séjours relais » permettant aux familles de se ressourcer. L’association s’y attèle et espère pouvoir compter sur le soutien du canton pour que les différents projets visant ces buts puissent aboutir.
(cp-oo)