Né le 26 juin 2004, Mattheo Reinhard vit un rêve éveillé au HC Bienne où il révèle ses qualités de jeune talent en première équipe avec fougue et détermination. Tombé très jeune dans la marmite du hockey sur glace, le fils de Freddy Reinhard a toutes les cartes en main pour réussir une belle carrière professionnelle. En effet, tous les signaux sont au vert pour ce diamant à l’état brut qui fait déjà preuve d’une maturité étonnante compte tenu de son jeune âge. Rien ni personne ne semble pouvoir venir le stopper dans sa fulgurante ascension. Après tout, il a de qui tenir, non ?
Au sein de la famille Reinhard de Reconvilier, le virus du hockey sur glace se transmet de génération en génération. Avec un papa nommé Freddy et un oncle Alex, on pouvait bien se douter que Mattheo ne resterait pas très longtemps dans l’anonymat. Après avoir suivi l’école de hockey au HC Saint-Imier, il a évolué plusieurs saisons avec les juniors du HC Bienne avant de s’exiler au CP Berne. Parallèlement aux cours suivis à l’école de sport Feusi, il a parfait ses gammes avec les M15 et M17 du CP Berne avant de revenir à Bienne : « J’ai connu certaines difficultés à m’acclimater à Berne où la concurrence est assez féroce. Au HC Bienne, la philosophie est totalement différente. Il règne une ambiance familiale et saine propice à l’éclosion des jeunes », confie-t-il. « L’année dernière, j’ai évolué avec les juniors M20 Elite et cette saison j’ai eu la chance de jouer à quinze reprises avec la première équipe parallèlement aux matchs disputés avec les juniors. L’entraîneur Antti Törmänen fait confiance aux jeunes, ce qui décuple forcément notre motivation. Le fait de pouvoir côtoyer des joueurs comme Gaëtan Haas, Jesper Olofsson ou encore Toni Rajala est une véritable aubaine. Ils me conseillent en toute simplicité, sans jamais manifester une once d’arrogance. C’est un véritable plaisir de goûter aux joies du hockey sur glace dans un tel environnement. »
Le poids de la considération
Son temps de glace en première équipe et le poste qu’on lui confie (ndlr : à l’aile ou au centre) est tributaire de la maladie ou des blessures de ses coéquipiers, mais cet attaquant de race et de classe s’accommode très bien à cette situation : « Lorsque l’entraîneur me donne ma chance, je suis toujours prêt ! » s’exclame-t-il. « Vous savez, je suis encore en phase d’apprentissage. Je dispose donc d’une grande marge de progression autant au niveau technique, physique que du patinage. Ma plus grande satisfaction, c’est de voir la considération que portent l’entraîneur et les joueurs à mon égard malgré mon jeune âge. Cet état d’esprit exemplaire facilite grandement mon intégration. Tout le monde est derrière moi pour m’aider à m’améliorer. C’est très encourageant… » Parallèlement à sa riche expérience avec le HC Bienne, Mattheo Reinhard est apprenti de commerce au sein de l’entreprise Creaholic, fabrique d’innovation qui se consacre à l’évolution de nouvelles solutions, à la promotion de la culture de l’innovation et à la recherche de nouveaux domaines de croissance. « Mattheo est un hockeyeur passionné et talentueux. Son parcours sur la glace lui permet de saisir pleinement les enjeux. Au sein de Creaholic, il joue plutôt en appui dans tous les domaines, de l’invention à l’administration », peut-on notamment lire sur le site internet de l’entreprise.
Statistiques vertigineuses
La carte de visite de Mattheo Reinhard est particulièrement éloquente : il a disputé de nombreuses rencontres avec les sélections nationales M16, M17 et M18 et deux matchs aux Jeux Olympiques de la Jeunesse. Il suffit de se référer à ses statistiques vertigineuses impressionnantes pour se convaincre de sa grande efficacité. Domicilié à Worben, Mattheo Reinhard se trouve déjà bientôt à un carrefour stratégique de sa jeune carrière puisque les deux prochaines années détermineront le choix à opérer.
Parfaitement bilingue, il dispose déjà d’une faculté d’adaptation supérieure à la moyenne et tout laisse supposer que la trajectoire qu’il suivra lui permettra d’assouvir sa passion dans les meilleures dispositions possibles. Bon vent, Mattheo.
Olivier Odiet
