Sport

C’est la cerise sur le gâteau!

Edition N°35 - 25 septembre 2019

Pour sa première participation à la Champions Hockey League, le HC Bienne caresse l’espoir de franchir le tour qualificatif du groupe A qui met les Seelandais aux prises à Tappara Tampere (Finlande), Frisk Asker (Norvège) et Klagenfurt (Autriche). Prochain match à la Tissot Arena: le mardi 15 octobre face à Klagenfurt. Sponsoring Manager du HC Bienne, Sébastien Meyer considère cette expérience comme une grande chance, sur le plan sportif d’une part, mais également au niveau commercial. En effet, la grande visibilité offerte dans toute l’Europe est un plus non négligeable qui se traduira naturellement par des retombées positives. D’où l’enthousiasme des dirigeants biennois vis-à-vis de la Champions Hockey League qui s’apparente un peu à un dessert qu’on savoure sans modération. 

Non, la Champions Hockey League n’est pas un cadeau empoisonné pour le HC Bienne qui mesure parfaitement la portée médiatique d’une telle aventure. «Par rapport au championnat de Suisse, c’est tout simplement un autre monde», explique Sébastien Meyer, sponsoring manager. «Le fait de pouvoir se mesurer à des équipes européennes d’un excellent niveau permet de mieux cerner notre véritable valeur et d’accroître notre visibilité. Notre objectif est clair: franchir le tour qualificatif. Après, tous les espoirs seront permis…» 

Classer l’affaire à Klagenfurt

Pour les supporters du HC Bienne, la Champions Hockey League est une véritable aubaine sachant que l’abonnement est valable pour découvrir ce hockey champagne à la Tissot Arena. Actuellement, le HC Bienne pointe à la 2e place du classement et peut déjà s’assurer un ticket pour les huitièmes de finale en s’imposant à Klagenfurt le mardi 8 octobre. En cas de défaite, tout se jouerait à la Tissot Arena le mardi 15 octobre face à ce même adversaire. Sur un plan purement financier, la Champions Hockey League est intéressante sachant que des primes de qualification tombent dans l’escarcelle du club biennois. Mais pour équilibrer les comptes, l’apport d’un sponsor principal était indispensable. «Nous avons volontairement évité de frapper une nouvelle fois à la porte de nos partenaires habituels pour ne pas les presser comme des citrons», précise Sébastien Meyer. Un accord a été trouvé avec Mastercard, partenaire qui soutient la Champions League de football depuis des années. Pour le HC Bienne, cette nouvelle compétition n’est pas seulement un saut dans l’inconnu sur le plan sportif, mais également au niveau commercial et administratif. La préparation d’un déplacement est un travail titanesque sachant qu’il faut organiser le transport, la restauration et l’hébergement. «Le poids du matériel pour un match à l’extérieur atteint 1,5 tonne», confie Sébastien Meyer. «Entre les entraîneurs, les joueurs et le staff, le club déplace près de 40 personnes pour un match à l’extérieur. Fort heureusement, le calendrier offre des facilités. Je pense à nos deux matchs en Europe du Nord qui étaient coordonnés.» 

«Nous essayons d’exploiter tout ce qui peut l’être»

Cette année, cinq clubs suisses disputent la Champions Hockey League, soit Bienne, Berne, Zoug, Ambri-Piotta et Lausanne. «La Champions Hockey League est diffusée en direct sur Téleclub en Suisse et à l’étranger. En admettant que Bienne y fasse bonne figure à long terme, il est évident que des portes s’ouvriront également dans la région de Zurich et de l’Arc lémanique. Nous pourrons ainsi ratisser plus large que notre région», explique-t-il. «Vous savez, nous essayons d’exploiter tout ce qui peut l’être. C’est une grande fierté pour nous de pouvoir se frotter à la crème du hockey européen. Il ne faut pas minimiser non plus l’aspect humain d’une telle expérience. Les joueurs voyagent plusieurs jours ensemble ce qui permet de renforcer les liens, de souder le groupe», ajoute encore Sébastien Meyer, visiblement emballé par ce magnifique cadeau que le HC Bienne savoure avec délectation. Il ne reste plus qu’à souhaiter bon vent à l’équipe biennoise qui tentera d’aller le plus loin possible dans cette fascinante compétition. 

Olivier Odiet