Bon à savoir

Communiqués

Edition N°4 – 3 février 2021

Valbirse

Conseil général : Frank Bigler remplace Naomi Jeanbourquin 

Naomi Jeanbourquin, conseillère générale PS et sympathisants, a donné sa démission pour le 31 janvier 2021. C’est Frank Bigler, premier des viennent-ensuite sur la liste PS et sympathisants suite aux élections de 2018, qui lui succédera. Les autorités communales remercient Naomi Jeanbourquin pour son engagement au sein de la collectivité publique et félicitent Frank Bigler en lui souhaitant plein succès dans l’exercice de son nouveau mandat.

(cp)

Canton de Berne

Subventions 2021 aux écoles de musique

Pour 2021, le gouvernement cantonal bernois a accordé des contributions pour un total de 18 millions de francs aux 28 écoles de musique reconnues par le canton. Le canton de Berne participe à hauteur de 30 % aux dépenses de personnel pour le corps enseignant et les directions d’école.

(cbe)

Précipitations : situation actuelle des lacs et des rivières

Les conditions météorologiques actuelles, à savoir des températures douces, de la pluie et la fonte des neiges, augmentent le débit des cours d’eau. Le service de régulation de la Direction des travaux publics et des transports surveille la situation de très près et prend les mesures nécessaires et possibles. Sur le lac de Bienne, il a abaissé au maximum les vannes du barrage de régulation de Port afin de réduire l’écoulement dans l’Aar et de décharger les cours et les plans d’eau en aval. Cela fait monter le niveau des trois lacs du pied du Jura, où les cotes sont actuellement en dessous du domaine critique.

(cbe) 

Vie politique

Berne triche, la Confédération se taira-t-elle ?

Les réseaux sociaux vont plus vite que la presse. C’est techniquement explicable. Il est en tout cas remarquable de voir à quelle vitesse un très grand nombre de leurs utilisateurs ont débusqué la tricherie bernoise, relative aux chiffres publiés par le canton de Berne sur les emplois cantonaux à Moutier. Cette tricherie est apparue spontanément aux yeux des gens qui ne s’en laissent pas compter par la voix officielle bernoise ou antiséparatiste. En 2017, les mêmes Bernois avaient « oublié » un montant de 10 millions versé par la ville. Mis devant la preuve d’un mensonge qu’il qualifia de simple « erreur », Pierre Alain Schnegg s’en tira par de piteuses excuses auprès des autorités de Moutier.

On ne répara cependant pas les dégâts électoraux causés chez les indécis qui possédaient déjà leur matériel de vote quand la supercherie a été découverte. Nombre d’entre eux avaient déjà voté par correspondance ! Incapable de justifier son désengagement à Moutier, déjà commencé et inéluctable quel que soit le sort politique de Moutier, le canton de Berne choisit de cacher la vérité. Il entend ainsi empêcher la ville de réaliser son destin jurassien. Ce faisant il bafoue la démocratie. La Confédération se taira-t-elle face à de tels agissements ? Je lui laisse la réponse.

Claude Girardin, Moutier

Dénoncer ces mensonges qui peuvent faire des dégâts 

Dans sa propagande mensongère, MoutierPlus prétend que l’Ecole à journée continue ne sera plus possible à Moutier. Il affirme aussi qu’une délocalisation des filières de formation dans le canton du Jura serait inévitable si la ville partait dans le Jura. Nouveaux mensonges. 

Conformément à la loi jurassienne et aux engagements formels du Gouvernement et du Parlement jurassien, l’Ecole à journée continue (EJC) sera maintenue à Moutier en cas de transfert de la ville. Le canton du Jura n’a aucune possibilité de revenir sur ses engagements à ce propos. Quant au ceff, il sera maintenu à Moutier et bénéficiera d’un transfert de filière du canton du Jura. Celui-ci a d’ailleurs renoncé en 2016 à construire le 2e bâtiment prévu à la rue de l’Avenir à Delémont pour se garder la possibilité de l’implanter à Moutier ! 

Tout cela est confirmé, mais les antiséparatistes répètent le contraire. Berthold Brecht disait : « Qui ne connaît la vérité n’est qu’un imbécile. Mais qui, la connaissant, la nomme mensonge, celui-là est un criminel ! » 

Il n’empêche que, jusqu’au moment où il a été dûment dénoncé et contredit par les faits, le mensonge peut faire des dégâts. Il appartient donc aux autorités responsables de rectifier le tir. Celles du Jura ne manquent pas de le faire malgré le brouhaha que tentent d’imposer les probernois. Nous démentirons tous ces gens en déposant un grand OUI dans les urnes. 

André Roth, Moutier

Berne, c’est « Moutier Moins ! »

Le Message des autorités pour le prochain vote sur l’appartenance cantonale de Moutier a été adopté le 14 janvier dernier par les gouvernements bernois et jurassien, ainsi que par la municipalité prévôtoise. Il décrit la « situation initiale », puis en présente l’évolution et les principales modifications qui en découlent. S’agissant de l’hôpital de Moutier, on peut conclure que les deux cantons sont favorables à la pérennisation du site hospitalier et que tout sera entrepris pour qu’il en aille ainsi, quel que soit le résultat du vote. Ainsi est confirmé le fait que l’avenir de cet hôpital n’est pas lié au sort politique de la ville. Les principales modifications du message de 2017 à la population portent sur les emplois liés à l’appartenance cantonale de Moutier. En 2017, le canton de Berne indiquait que « les unités administratives bernoises offrent quelque 170 emplois à plein temps dans la cité prévôtoise ».

Aujourd’hui ces unités administratives ne sont plus que 144, ce qui représente une diminution de 15 % ! De son côté, le Gouvernement jurassien a étoffé son offre qui est passée de 170 à 180 emplois qui seraient implantés à Moutier en cas de transfert ! La vérité sur le front des emplois cantonaux apparaît ainsi en plein jour sous les signatures de Berne et du Jura ! Elle fait la démonstration du désengagement bernois à Moutier. Il est illusoire de croire que la tendance amorcée pourrait s’inverser si Moutier restait dans le canton de Berne. Aucun « plus » à attendre de ce côté-là. Ce ne sera que « moins » ! Le corps électoral prévôtois est donc prévenu. Berne, c’est un désavantage qui ira en s’aggravant, le Jura, c’est l’assurance d’une relance économique dynamisée par la création de 180 emplois administratifs en ville ! Il reste aux électrices et aux électeurs à faire le bon choix. 

Comité « Moutier, ville jurassienne »

Aucune garantie dans le Jura pour l’Hôpital de Moutier

Dans le Journal du Jura du 15 janvier, le ministre jurassien Jacques Gerber officialise ce que beaucoup savent : l’Hôpital de Moutier (HDM) va perdre beaucoup de plumes en cas de oui le 28 mars. A la question de savoir si les prestations actuelles de l’HDM pourraient être maintenues en cas de rattachement au Jura, vu que la politique du canton a été ces dernières années de centraliser à Delémont les soins aigus, le Ministre botte en touche. Il prétend, sans rire, que la décision de centraliser à Delémont ne relève pas du Gouvernement, mais du Conseil d’administration de l’Hôpital du Jura. L’Etat jurassien se serait contenté de créer les bases légales. Fuite de responsabilité ! Le Conseil d’administration est nommé par le Gouvernement jurassien. Le Conseil d’administration ne prendra donc jamais des décisions explosives (fermer un service à Porrentruy par exemple) sans que le Gouvernement ne valide cette option, les risques politiques seraient bien trop importants. Ainsi, il est clair que le Gouvernement porte une responsabilité majeure, pour ne pas dire décisive, dans l’organisation hospitalière jurassienne.

En renvoyant la responsabilité de l’avenir de l’HDM au Conseil d’administration de l’Hôpital du Jura en cas de transfert cantonal, le Ministre transmet un message limpide à la population de Moutier : on vous donne zéro garantie. Si le Gouvernement jurassien avait la moindre intention de maintenir les prestations de l’Hôpital de Moutier, il le dirait haut et fort ! En l’occurrence, il n’en dit rien, et renvoie la balle au Conseil d’administration. En langage clair : rejoignez-nous dans le Jura, vous verrez bien ce qu’il se passe avec l’Hôpital… Le canton de Berne, lui, a pris ses responsabilités. Il a donné les moyens à l’Hôpital du Jura bernois de se réorganiser et de nouer un partenariat public-privé visionnaire pour renforcer les prestations en place à Moutier. Ce sont des actes forts et concrets qui permettent au site de se développer, avec des investissements massifs liés au déplacement de la psychiatrie. Entre des actes concrets du côté bernois et une absence totale d’engagement du côté jurassien, le choix est vite fait ! Un non le 28 mars permettra d’assurer de manière infiniment plus solide l’avenir de l’Hôpital de Moutier.

Patrick Tobler, Moutier

Rendons à l’hôpital ce qui est à l’hôpital 

Récemment, Jacques Gerber, ministre jurassien de la santé, a affirmé à juste titre que « ce sera au conseil d’administration d’HJB SA, quel que soit son actionnaire majoritaire de décider s’il veut maintenir les prestations actuellement fournies par l’établissement prévôtois. » Il rappelait ainsi que le rôle des autorités jurassiennes est de « veiller à garantir la couverture en soins hospitaliers de l’ensemble de la population ; il revient aux acteurs de s’organiser en conséquence. » 

Ces garanties rassurantes, liées à la liste hospitalière, infirment la propagande anxiogène à laquelle se livrent les milieux probernois dans leur instrumentalisation indécente de notre hôpital. Pas étonnant donc qu’elles aient provoqué la réaction (commanditée sans doute) de Patrick Tobler, dont chacun connaît les compétences en matière de santé publique.

Dans un récent courrier de lecteur, l’élu UDC reproche au ministre jurassien d’avoir précisé qu’après le OUI du 28 mars prochain, l’avenir de l’hôpital de Moutier sera entre les mains de son conseil d’administration, et non pas de celui de l’Hôpital du Jura. Quand Pierre Alain Schnegg, conseiller d’Etat bernois, proclamait exactement la même chose, à savoir que : « seul le Conseil d’administration de HJB SA a la compétence de définir les prestations de l’institution hospitalière, et que l’Etat n’a pas cette possibilité », c’était parole d’évangile pour M. Tobler et ses amis. Que cette affirmation provienne de la bouche d’un ministre jurassien, la voici considérée comme mensongère.

Les antiséparatistes devraient se réjouir des collaborations médicales entretenues entre acteurs institutionnels de la santé, et surtout du projet de développement et d’extension à Moutier d’un hôpital intégré dont le rôle interjurassien et les missions assurent la pérennité. Privés de leur joujou électoral, ils préfèrent pourtant se livrer à la même propagande inepte au mépris du personnel de l’hôpital, de ses patients, de ses clients, de son Conseil d’administration et ... de la population. Lamentable !

Comité « Moutier ville jurassienne »

Sans espoir, ni vision, comment envisager un avenir meilleur ? 

Ce coup de gueule s’adresse à nos décideurs, politiciens, conseillers fédéraux, têtes pensantes de notre magnifique pays. 

Voici bientôt une année que vous nous avez annoncé des restrictions sans être certains, voire même sans espérer être sur le bon chemin, et ce pour toutes les tranches d’âge de la société. Votre premier devoir absolu n’est-il pas de donner de l’espoir, des visions et d’apporter toutes les conditions possibles pour que chacun de vos compatriotes puisse se développer sans avoir peur de nouvelles restrictions ou interdictions, professionnelles ou privées ? Car dans ces conditions, il est strictement impossible d’envisager un avenir meilleur. Cela commence à la naissance, les visites du papa à l’hôpital sont restreintes, pas de visite des grands-parents et des autres membres de la famille.

Ensuite, les crèches, garderies ainsi que les écoles primaires, ici ce sont les parents qui doivent s’appliquer pour apprendre à écrire et à lire aux enfants, sinon il n’y a aucun développement possible (mise en quarantaine des classes ou fermetures momentanées). 

Au niveau secondaire, télétravail (home office), pour les plus forts aucun problème, mais pour les autres, c’est différent et là, il y a encore tout un aspect financier non négligeable qui s’ajoute. Ensuite, les diplômes reconnus souvent sans examen, voire des examens allégés, ce qui n’arrange rien pour la recherche d’une nouvelle place de travail. Pour beaucoup de personnes dans la force de l’âge, il y a risque de perte d’emploi sans avoir une quelconque responsabilité ou faute, souvent ils se sentent exclus de la société. Ensuite, lors d’une retraite bien méritée, peu de projets à réaliser, voire aucun à part se promener dans notre merveilleuse nature. Les plus anciens dans les maisons de retraites, homes, résidences, hôpitaux, enfermés dans leur chambre à longueur de journée, visites restreintes appliquées selon le règlement strict des institutions. En plus les accompagnements lors de leur dernier soupir sont pratiquement impossibles pour les proches et les familles. Je n’ai jamais vécu de guerre et bien heureusement, mais là nous n’en sommes pas loin. Tous les jours on compte les morts et on fait des statistiques sur le COVID-19. Se retrouver en famille ou passer un super moment avec ses collègues est pratiquement impossible. Mariage, confirmation, communion, enterrement, culte, tout est restreint à de petits groupes, voire à cinq personnes au maximum. Sport, théâtre, concerts, restaurants, manifestations de tout genre, magasins non essentiels, tous fermés. Pendant la guerre la plupart de ces activités fonctionnaient, peut-être de manière réduite, mais il y avait des possibilités et de l’espoir. Il ne nous reste qu’à travailler, pour ceux qui le peuvent encore et à payer les factures ainsi que les impôts, qui eux ne nous oublient pas. Ce n’est pas la vision d’avenir que je voudrais pour mes enfants, mes concitoyens et moi-même. Certes, les décisions ne sont pas faciles et je ne voudrais pas devoir les prendre, mais vous devez tout mettre en œuvre pour le bien-être de la majorité de vos concitoyens, et de rallier les forces, pour la jeunesse ainsi que les personnes actives. 

Ce choix appartient aux décideurs, ainsi que d’assumer les décisions difficiles qui auraient dû être prises, mais ne l’ont pas été, sans le faire subir à la population. Ne continuons plus sur ce chemin, car nous allons perdre tous nos acquis sociaux et fondamentaux. 

Voilà la réalité qui nous est imposée et que nous vivons tous les jours. Et maintenant, il ne me reste plus qu’à vous souhaiter de rester en bonne santé. 

Daniel Steiner, Moutier

Non à plus de travail le dimanche

Le 7 mars prochain, les électrices et les électeurs du canton de Berne se prononceront sur la révision de la loi sur le commerce et l’industrie.

Nous combattons la décision du Grand Conseil avec les arguments suivants : 

- Le dimanche doit rester le jour non ouvrable de la semaine. Il ne devrait y être renoncé que dans les cas absolument nécessaires (service public).

- Pour les gens, le dimanche est un jour de repos, de détente, de réflexion et de contact social. Nous le protégeons contre les demandes insistantes de déréglementation émanant de certains secteurs de l’économie.

- Pour les employés(es) du commerce de détail, deux dimanches de vente en plus constituent une charge supplémentaire importante et déraisonnable. Ils ont souvent des conditions de travail difficiles avec des salaires bas, de longues heures de présence et des horaires irréguliers.

- Les dimanches de shopping supplémentaires sont une gifle pour tous(tes) les vendeurs(euses) qui ont travaillé pour approvisionner la population pendant le lockdown.

- Les dimanches de vente supplémentaires profitent aux détaillants de grande surface et aux chaînes internationales. Les petits magasins locaux sont toujours davantage sous pression. Cela conduit à une concurrence acharnée et à une concentration accrue dans le commerce de détail.

- D’un point de vue économique, les dimanches de vente supplémentaires sont un jeu « à somme nulle » car les consommateurs n’ont pas soudainement plus d’argent dans leur portefeuille.

- Il n’y a pratiquement pas de création d’emplois, car les dimanches de vente supplémentaires sont principalement couverts par le personnel existant. 

Malgré la pandémie, le référendum soutenu par un large comité contre la révision de la loi sur le commerce et l’industrie décidée par le Grand Conseil bernois a rencontré un large écho. Fin octobre 2020, nous avons pu remettre plus de 17’400 signatures certifiées à la Chancellerie d’Etat.

Nous appelons les électeurs du canton de Berne à rejeter le projet de loi principal et à accepter le projet alternatif. Ce dernier projet ne prévoit pas de vente supplémentaire le dimanche. 

En même temps, il ancre dans la loi des dispositions largement incontestées sur la réglementation des e-cigarettes. Il est important de relever que dans la question subsidiaire, le projet alternatif doit être marqué d’une croix. De cette manière, nous pouvons garantir qu’en cas de double oui, la décision sera en notre faveur.

Syndicat UNIA